BB: Nous avions l'intention de présenter une motion lors de
cette réunion. Vous pouvez lire cette motion ici.
Après consultation du cabinet de la présidence, il semble que notre motion ne
soit pas valide, donc nous ne la présenterons pas aux trois conseils de
Vendredi.
Les raisons invoquées sont :
Nous essaierons de présenter une motion mieux ficelée au cours de l'année.
Il y a eu une erreur dans la présentation de l'ordre du jour de cette réunion des trois conseils : il n'a jamais été question de faire le vote sur le vice-président CEVU avant un débat sur la politique de formation.
Le président rappelle donc les modalités de vote : un Vice Président est élu à la majorité des membres présents ou représentés, les blancs et nuls n'étant pas comptabilisés dans les votes exprimés.
Un certain nombre de documents en support du discours nous ont été distribués :
Le président fait son petit discours de politique formation :
On aura à assurer maintenant un développement qualitatif des formations et plus seulement quantitatif dans un contexte de stabilisation voire de baisse des effectifs. De plus il faudra prendre en compte l'évolution de la formation continue. Aujourd'hui il ne suffit plus d'apporter des connaissances aux étudiants mais il faut aussi leur donner la capacité à mobiliser ces connaissances.
Les objectifs de la direction sont donc :
Il faudra donc conduire des réflexions sur les nouvelles habilitations, quitte à en refuser certaines.
Remarque: 10000 thèses par an en France, le ministre Allègre pense que 8000 suffiraient vu le marché de l'emploi.
Il n'est plus question d'ajouter des contenus mais les repenser, il faut aussi plus d'interdisciplinarité et d'ouverture (sport, culture).
L'ouverture à l'international est à approfondir (aujourd'hui à peu près 400 étudiants étrangers suivent un cursus à l'USTL et 400 étudiants de l'USTL sont à l'étranger). Il faut créer des diplômes en collaboration avec des universités étrangères et des diplômes internationaux.
Il faudra mettre au point des méthodes d'évaluation du dispositif de formation.
Veiller aux transitions : lycée-université, inter-cycles et vers l'activité.
Faire vivre les commissions pédagogiques paritaires (CPP).
Faire évoluer le contrôle des connaissances, renforcer la place de l'oral.
Il rappelle le rôle du vice-président :
Il dit qu'il propose Patrice CARON comme vice-président formation.
Ensuite quelques interventions ont été faites par les conseillers :
Pour les salles, on a vu la fragilité du système actuel avec le départ au rectorat de V. Flandrin qu'il a été très difficile de remplacer. Ceci a produit d'énormes problèmes pour la rentrée. C'est décidé : on décentralise la gestion des salles à la fin du premier semestre de cette année ou au plus tard à la rentrée prochaine.
MV : Marie-Thérèse Pourprix me fait remarquer que le basculement de la gestion des salles en milieu d'année paraît difficile à réaliser.
MV : !
XR : Je suis tout à fait d'accord (avec Max Dauchet), ou est-ce que l'on signe ? Sans blague, il faudrait amener cette question au CA un jour ...
Il demande des moyens dans d'autres formations que le DEUG SM pour faire de la pédagogie par petits groupes. Il parle du cas particulier des sciences humaines où la concurrence entre formations est rude. Pour que les étudiants soient bien positionnés il leur faut parler au moins une langue étrangère.
A. Ferrand (sociologie) reprends aussi cette demande.
XR : Quand j'entends ce genre de réaction à propos du cumul des mandats je me dit que ce serait vraiment indispensable de les limiter.
BB : Franchement au lieu de faire ce genre de remarques les élus étudiants devraient venir un peu plus souvent au CA, et faire ce genre d'interventions à ces moments là, ce serait plus constructif.
XR : C'est vraiment dommage qu'ils mélangent des bonnes remarques (crèche) avec de moins bonnes (skate) et qu'ils sabotent leurs interventions par des discours échevelés. Cela dit ils sont là pour faire des études et pas de la politique : les meilleurs étudiants ne viennent pas à ces réunions.
Finalement Patrice Caron, le seul et unique candidat à la vice-présidence formation se présente : 53 ans (enseignant-chercheur depuis 32 ans), Maître de Conférences en mathématiques ayant travaillé avec les économistes, directeur actuel du SCPC (Service Commun du Premier Cycle).
MV : Ce n'est pas une élection en fait : "Election" et "candidat" sont les termes officiels mais impropres. C'est en fait un vote de confiance sur la personne proposée par le président et sur la politique qui va avec.
Il précise donc qu'après son élection la direction de ce service sera vacante.
À une question sur la mise en place des licences professionnelles il répond en gros qu'il verra après l'élection.
Patrice CARON est élu avec :
BB : J'ai voté blanc.
XR : J'ai voté CONTRE pour les raisons suivantes : voter blanc c'est ne pas voter (voir le début du compte-rendu), j'étais de très mauvaise humeur (voir la liste ca-forum pour l'explication de texte), je connais RIEN sur le candidat, le candidat est UNIQUE, le vote ressemble trop à un plébiscite sur la politique de formation de l'équipe dirigeante, ça fait longtemps que je laisse passer des simulacres de vote. Enfin en gros il n'y a pas de raison précise pour mon vote CONTRE (en tout cas, je ne reproche rien au candidat).
Au total 105 votes exprimés (présents + procurations) ce qui réconforte le président sur l'intérêt porté par le personnel.
BB : Juste pour rire. Le président nous montre que sur la fac il y a 743 enseignants/chercheurs et 119 chercheurs CNRS soit 862, et 1474 doctorants. On pourra apprécier la très faible représentation des doctorants (4 ou 5 dans l'ensemble des trois conseils) dans les instances de l'université et le rapport entre les deux. Ça n'a pas l'air d'avoir gêné beaucoup de monde.
Un certain nombre de documents sont distribué en support de son discours :
Le président remarque que la construction du nouveau bâtiment de l'EUDIL (140MF) s'est déroulé relativement sans incident alors que la première tranche du bâtiment culture (5MF) ne pose que des problèmes.
Le dossier d'expertise pour la reconstruction de l'IUT (180MF) est au ministère.
Présentation de la Recherche à l'USTL. De jolis transparents couleurs sont présentés pour la politique de recherche. Vous les aurez en noir et blanc car on n'a pas eu le droit à des copies couleur (de tout façon la couleur n'apporte rien).
XR : moi aussi, comme le président, j'aimerais avoir un nègre pour me faire
mes transparents de cours et m'installer le matériel ;-)
L'USTL est le principal pôle de recherche de la région, mais un des trois grands centres avec le plus faible soutient du CNRS. Le président fait remarquer la part importante du FEDER dans le budget. Ce FEDER n'a pas vocation à durer : il faudra le remplacer par des contrats Européens. Il faut aussi répondre correctement aux appels d'offres (c'est à dire uniquement à ceux avec un budget non ridicule et en respectant les conditions de ces appels).
Le président rappelle qu'il faut absolument mutualiser les ressources (e.g. ne pas mettre des séquenceurs à tous les étages en biologie).
Les doctorats doivent devenir pluridisciplinaires et s'ouvrir à des débouchés en dehors de la recherche publique (on remarque que le nombre d'étudiants en DEA chute alors que le nombre d'étudiants en DESS augmente).
Il faut valoriser la rechercher et diminuer le temps entre la découverte fondamentale et son industrialisation.
XR : Ouais en gros ne faire de la recherche que si ca peut rapporter des sous, je hais ce principe.
Jusqu'à présent, la politique a consisté à structurer les labos en pôles de taille suffisante. Maintenant la question est celle de l'émergence de jeunes équipes au sein des UMR. En réponse à une question le président dit que l'émergence des nouvelles équipes doit se faire en accord avec les équipes existantes à condition qu'il y ait développement de thématiques nouvelles et après débat en commission de spécialistes.
Le problème est la place, dans ce schéma, du CERLA, de l'IFRESI, de la recherche sur les matériaux, de l'automatique, etc.
Savoir si Villeneuve d'Ascq sera encore en objectif 2 dans le FEDER (fonds européens de développement des régions) est essentiel sinon le financement sera beaucoup plus faible.
Les commissions paritaires d'établissement (CPE) devraient permettre de renforcer le dialogue social.
BB : Il manquerait plus qu'il réponde autre chose puisque c'est un des arguments qu'il nous donné pour refuser la présentation de notre motion.
BB : Même remarque que au dessus.
Pour la reconstruction de l'IUT A, le président dit que l'état s'est engagé. Il y a donc de fortes chances que cela puisse se faire dans le cadre de U3M.
Le conseil se termine là, seuls les élus étudiants restent pour l'élection du vice-président étudiant.
Il y a visiblement 2 candidats un de la FAGE un de l'UNEF-ID.
Pascal GOMBERT, étudiant en thèse de Sciences Économiques est élu avec 15 voix.
Le candidat UNEF-ID n'en a reçu que 4.
Bruno BEAUFILS, Michèle VESPERINI et Xavier REDON