[
CARI du 14/02/2001 |
CARI
| CARI du 04/04/2001
]
Mercredi 14 mars 2001 à 10h
Compte-rendu
Alain Derycke explique que l'université a disposé de 10MF pour développer les
usages pédagogiques des TIC. Il faut maintenant justifier de l'utilisation
de cet argent (pour que les donneurs de crédits puissent eux-même justifier
de ces dépenses). Comme opération de communication il a été décidé de mettre
en place une journée sur le thème "L'université de l'Internet".
XR : La décision de mise en place de la journée a été provoqué par Duveau
et la structure présenté à ce CARI semble venir d'Alain Derycke et des
responsables du SEMM.
Il s'agit de montrer que Lille I a une activité de recherche sur Internet,
qu'elle forme des spécialistes Internet et qu'Internet est utilisé comme
outil de formation. Les invités à cette journée sont les personnels de
l'Université et les donneurs de crédits (les étudiants ne sont pas
spécialement invités à cause de la taille des salles réservées).
La journée est découpé en deux sessions :
- Le matin (10h à 16h) des ateliers dans le batiment des thèses. Il faut
monter des ateliers modestes dans l'investissement mais qui ne donnent
pas une impression "misérable". Ces ateliers tournent autour du campus
virtuel de la société Archimed, du CD-ROM produit par l'Université en
direction des lycéens (réalisations du CUEEP et du CEPAV), du commerce
électronique et du pôle télécom.
- L'après-midi des conférences au CERLA (en face du métro cité
scientifique). Ces conférences sont données par des personnalités
extérieures et durent une demi-heure. Les thèmes sont :
"les nouveaux métiers des STIC" (intervenant venant d'IBM),
"la formation électronique" (consultant P. Chevalier),
"la pédagogie à l'ère Internet" et une intervention sur la
recherche. Un table ronde suivra pour présenter les réalisations
de l'USTL. Enfin le président Duveau fermera la session par un
discours "stratégique". Pour montrer le savoir faire de l'Université
les conférences seront diffusées sur Internet (en direct et en différé).
Une description plus précise de cette journée doit arriver très vite sur
la page de garde du site Web de Lille I.
Intervention : La représentante de l'ENIC demande si l'on peut rajouter une présentation
des cours Internet de cette école.
Réponse : Il n'est pas question de rajouter un autre atelier mais on peut greffer
des choses autour du campus virtuel (poster, démo. sur une station Internet,
etc.). Il est demandé si l'EUDIL ne veut pas aussi présenter ses formations
sur Internet. Le Redon de base répond qu'il faudrait un volontaire pour
préparer quelque chose.
Derycke clôt le sujet en annonçant qu'il sera fait de la publicité pour
le dernier exemplaire des cahiers du CUEEP et qu'il n'y aura pas de
stand lié à la recherche.
Le directeur du CRI décrit rapidement
un document
qu'il a rédigé comme annexe au contrat d'établissement.
Il y est question de demande de crédits dans trois
grands axes : 7MF pour la mise à jour de la dorsale de l'Université en
Gigabit Ethernet, 4MF pour un système automatique de sauvegarde (et des
serveurs de fichiers et des renouvellements de serveurs), enfin le SEMM
demande environ 2MF pour ses activités (j'ai noté 500KF pour un serveur
et 1,1MF pour du matériel de numérisation de conférences pour constituer
une banque de vidéos).
XR : Il n'y a pas de coquille, j'ai bien entendu 500KF pour un serveur.
Ces demandes ont été discutées (hors SEMM) dans une réunion technologique
du CARI à laquelle Bruno Beaufils a participé.
Intervention : Lucien Leclercq, le chargé de mission à la politique contractuelle,
intervient pour dire que le projet qui doit être envoyé fin mars est un
document de 30 pages donnant des grandes lignes stratégiques et politiques.
Or ce qui vient d'être décrit est plus précis, il s'agit en fait des
fiches techniques qui seront demandées plus tard. C'est bien car on a
pris de l'avance sur ces fiches mais il faut abstraire tout cela pour
en faire une sauce politique.
XR : J'ai pas pu m'empêcher d'insérer "sauce", l'intervenant a été
plus "politique".
Il s'ensuit une discussion un peu confuse. Elle est initiée par Alain
Derycke qui souligne deux points :
- Il faut éviter l'inflation en moyens humains. Il est pris l'exemple
de la décision politique d'ouvrir des centres de ressources pour les
étudiants qui a donné lieu à 10 demandes de postes de techniciens.
Le directeur du CRI dit que ces postes n'ont pas été accordés et que dans
l'ensemble l'Université travaille à moyens humains constants quels que
soient les services rendus. A. Derycke réplique que cela se fait au
détriment de la qualité.
XR : Après ça devient flou et je n'arrive plus à suivre les arguments.
- Il faut prendre les devants en terme de logiciels libres. Silence poli
des représentants du CRI. Appui d'un autre intervenant disant qu'il ne faut
pas tout balayer d'un coup mais qu'il serait en effet bon d'aller dans cette
direction pour les nouveaux achats. Silence poli des représentants du CRI
(enfin pas tout à fait, le directeur du CRI s'emballe un peu en expliquant
que c'est le gouvernement qui impose Oracle et les .doc). A. Derycke donne
l'exemple d'un cabinet ministériel qui a réussi à faire passer le coût d'un
projet de 12MF a 5MF en utilisant des logiciels libres.
XR : J'aime beaucoup Derycke quand il défend les logiciels libres, il
fait ca très bien, mais il a pas de chance le pauvre : le CRI semble
jouer l'immobilisme (enfin c'est mon impression).
Un dernier petit regret de Derycke sur le manque de volonté des Universités de
la région pour la construction d'un pôle enseignement à distance comme cela
se fait du coté de Grenoble.
Bruno BEAUFILS, Xavier REDON
[
CARI du 14/02/2001 |
CARI
| CARI du 04/04/2001
]