CARI du 14 février 2001

Mercredi 14 février 2001 à 10h15

Ordre du jour

Compte-rendu

Le contrat d'établissement

On commence par un discours du président Duveau qui nous fait l'honneur d'être des nôtres. Il rappelle que les ressources informatiques doivent être au service de l'Université et suivre ses orientations politiques. Il se lance sur le sujet des STIC (nouvel acronyme pour les NTIC, c'est à dire l'informatique et les réseaux informatiques). Il dit qu'au niveau de la formation les STIC interviennent comme matière à enseigner mais aussi comme moyen d'enseignement. Au niveau de la gestion de l'USTL, les STIC se retrouvent dans les logiciels Nabuco et Arpège (et le produit local pour la gestion des étudiants : Rimbaus). Au niveau des relations extérieures, il faut un peu prendre du recul par rapport au site Web existant et continuer à développer un Intranet un peu sous-développé (il existe tout de même des actions spécifiques mise en place comme un paiement des inscriptions à distance par carte bleue). Il est aussi question de la mutualisation des équipements (on cite en exemple le pôle télécom de l'USTL qui met à disposition des enseignants une plate-forme pour des travaux pratiques de réseaux).

XR : J'ai eu l'occasion de visiter la salle en question (salle 121 au bâtiment DESS). J'ai apprécié la présence d'une baie de brassage qui montre bien aux étudiants comme se câble un bâtiment moderne. L'équipement actif de cette baie est très orientée réseaux à longue distance pour l'instant (routeurs pour du X25) mais il s'étoffera certainement suivant les demandes.

Le président parle de maintenance à distance.

XR : Je pense qu'il s'agit de maintenir les serveurs des composantes à partir du CRI. J'ai du mal à comprendre la nouveauté de la chose puisque je maintiens des serveurs de l'EUDIL à partir de mon domicile depuis quelques années. La nouveauté est peut être l'utilisation de serveurs sous Unix ?

Enfin le plan état/région fait mention de la construction d'un centre de ressources multimédia avec un budget affiché de 15MF. Quel doit être la position de l'USTL par rapport à ce projet ?

Le vice-président du CARI (Alain Derycke) prend la parole pour dire que l'USTL a réussi à obtenir 5MF du FEDER en présentant des projets "stratégiques".Il faut continuer dans cette voie si l'on souhaite récolter encore des fonds (il ne s'agit pas de bidouiller dans son coin).

XR : Interprétation très personnelle : plutôt qu'essayer de résoudre les problèmes par des moyens adaptés vaut mieux monter en chantilly un projet démesuré. Ça n'apporte pas forcement un meilleur environnement de travail mais ça amène plein de sous ... C'est pas une critique d'Alain Derycke juste du système qui pousse à ce genre de gaspillage.

Alain Derycke souhaite mettre à l'étude une infrastructure suffisante pour des serveurs de flux. En résumant vite ces serveurs de flux seraient utilisés pour diffuser une "radio" USTL ou une chaîne "USTL" (avec de la vidéo).

XR : Ce qui me choque la dedans c'est que l'on ne discute pas du contenu. On risque de se retrouver avec un équipement coûteux ne diffusant pas grand chose.

Enfin le vice-président nous annonce une contrainte qui nous pend au nez : le ministère pourrait bien un jour imposer à ses services d'utiliser des logiciels libres. Ce pour des raisons financières mais aussi parce que, les sources étant disponibles, il est possible de maîtriser le fonctionnement de ces logiciels.

XR : Ouaf ouaf, enfin je rigole mais c'est triste que le CARI de Lille I attende que ça devienne une obligation pour enfin utiliser les logiciels libres. Heureusement que les composantes n'ont pas attendu les incitations (toujours à venir) du CARI pour expérimenter la chose.

Marcel Moore, directeur du CRI, dit que le groupe logiciel n'a pas non plus attendu les incitations politiques pour se renseigner sur des logiciels comme StarOffice ou Corel. De la publicité a été faite dans le MiniBili. C'est bien au CARI de dialoguer avec les composantes pour leur faire comprendre l'intérêt des ces logiciels.

Le président Duveau indique qu'il souhaite que les centres de ressources multimédia soient inaugurés de façon officiel dans un proche avenir.

Marcel Moore revient à des considérations plus pratiques pour dire que le CRI a besoin de sous pour acquérir de nouveaux serveurs (multiplication par trois de leur nombre, il y a actuellement 30 serveurs et bientôt 40). Le problème posé est celui de la sauvegarde : il faut du matériel pour sécuriser les données. Le CRI penche pour une solution pratique du type robot de sauvegarde. Alain Derycke parle d'installer un réseau spécialisé dans cette tâche. Marcel Moore souhaite aussi que l'USTL prenne une position claire par rapport à la téléphonie du type voix sur IP. Le président Duveau est pris un peu à froid car il découvre le problème (la logistique semble danser une valse hésitation à ce sujet). Il promet d'apporter une réponse rapide et claire dans les prochains jours.

Gérard Temperman du CRI parle du réseau du campus. Une augmentation de flux est à prévoir. En interne cela va se traduire par une évolution de la dorsale USTL en gigabit Ethernet avec un découpage en VLAN (réseaux virtuels qui remplaceront les réseaux virtuels ELAN au dessus d'ATM). Il est question de faire de la gestion de flux avec des mécanismes de priorité. Le routage entre VLANs se fera au niveau des commutateurs gigabit. On parle aussi d'IPv6 qui promet de la qualité de service. Gérard Temperman dit que la mise en place d'IPv6 se fait lentement et qu'il en sera de même à l'USTL. On reparle du routeur de site et de son filtrage des accès entrants et enfin de la téléphonie et de la vidéo sur IP.

Le président Duveau indique que le nouveau directeur du CROUS l'a contacté sur la question de l'accès à Internet dans les résidences Universitaires. Le président souhaite que cela se fasse puisque la résidence des Centraliens est déjà connectée.

Le sujet de l'enseignement à distance vient sur la table. Tout le monde est d'accord pour dire que cela nécessite des ressources humaines (c'est pas tout de vouloir enseigner à distance il faut mettre du contenu en ligne). Il y a un problème d'effectif, ce travail sera peut-être pris en compte dans les services des enseignants. Un problème est aussi d'avoir une infrastructure qui tienne le coup : quels sont les équipements qui doivent pouvoir tourner 24h sur 24h, avec quel personnel ?

Le vice-président souhaite passer au point suivant de l'ordre du jour mais Bruno Beaufils monte au créneau et demande quelles décisions ont été prises pour le premier point de l'ordre du jour. Il lui semble que le rôle du CARI pour le contrat d'établissement consiste à entendre les demandes du CRI et les propositions de l'équipe dirigeante. Dans ce cas on peut se demander quelle est l'utilité des membres du CARI : ils ne peuvent pas participer à l'élaboration du contrat. Où est le débat ? Le président Duveau essaye de répondre à cette question existentielle en affirmant que les choses actées sont le développement du réseau interne de l'USTL tel que présenté par Gérard Temperman et la continuation de la politique de sécurisation (j'ai pas réussi à capter d'autres points précis). Ce qui reste à examiner c'est la téléphonie sur IP et la sécurisation des données (sauvegardes).

XR : Suite à cela, une commission technologie est prévue pour le Lundi 5 février à 16h sur le thème de la sécurisation des données et de la disponibilité des ressources 24h sur 24h. Mon regret c'est que la date soit fixée à priori sans consultation des personnes souhaitant y participer. Je ne pourrais pas assister à cette réunion. En fait il devient dur de pouvoir assister aux conseils ou aux commissions puisque les dates tombent n'importe quand dans la semaine : nous avons d'autres activités !

Travaux de la commission technologie : le marché public "informatique"

Gérard Temperman fait le résumé de la commission technologie sur le thème du marché public informatique. Vous pouvez consulter son résumé. Sa conclusion est : comme de toute façon il faut 6 mois pour concevoir un cahier des charges pour un marché informatique, il faut d'abord adhérer au marché du CNRS puis ensuite créer un groupe de travail pour voir comment le marché CNRS fonctionne (il n'est pas dit explicitement que ce groupe doit mettre au point un cahier des charges pour un marché public USTL). Il y a déjà une vingtaine de volontaires pour ce groupe de travail.

Le président Duveau prend la parole pour dire qu'il faut adhérer au marché CNRS mais aussi faire pression sur le CNRS pour modifier les termes de ce marché. Il dit que c'est possible au vu d'une récente lettre ministérielle, la lettre lue en détail il s'avère que les participants au marché CNRS pourront contribuer au marché CNRS mais pour l'année civile prochaine. Donc il est clair que le marché CNRS ne pourra pas être modifié avant 2002.

XR : Plus drôle, personne autour de la table ne connaît les termes de ce nouveau marché CNRS : on s'astreint à respecter, pendant un an, les termes d'un contrat que nous ne connaissons pas.

Madame Sion surprend tout le monde (y compris le directeur du CRI) en nous apprenant que le marché CNRS n'est pas un marché mais un groupement d'achat (GA) au même titre que l'UGAP. De plus lors de la signature de la participation au GA CNRS pour l'informatique l'USTL ne s'engage pas sur un volume minimum d'achat. Selon elle il n'est pas impératif d'acheter auprès de ce groupement d'achat. Par exemple il est tout à fait possible d'acheter à l'UGAP.

XR : Quelqu'un essaye pour voir ?

Bruno BEAUFILS, Xavier REDON