CA du 27 mars 2001

Mardi 27 mars 2001 à 14h

Ordre du jour

Compte-rendu

Préparation du contrat d'établissement 2002-2005 : document d'orientations générales

Le président a mis en avant les points importants du document que nous avons reçu une petite semaine avant. Ce document d'orientations générales ne doit contenir que les orientations stratégiques, assez générales. Ce document a été bati à partir des contributions des uns et des autres tout en essayant qu'il soit le plus transversal et global possible. Tout n'est pas achevé.

  • Intervention : M. Vesperini : Pas de commentaires à faire sur le plan stratégique, ayant du mal à prendre du recul en n'ayant lu le document qu'une fois. J'ai demandé des précisions sur la suite du calendrier.
  • Réponse : Une définition en terme d'actions identifiées et contractualisables sera faite en parallèle sous la forme de plusieurs documents (en gros un par chapître). Il y aura aussi des fiches de préparation pour la négociation. Le débat sur les actions se fera avec les composantes, le CEVU et le CA, sous forme de groupes de travail dans les prochaines semaines. Un premier point sera fait en CA le 15 mai, et un autre en juillet. Le retour du ministère devrait se faire en septembre au plus tôt. Nos contributions peuvent se faire via les composantes ou par courrier.

    MV : Il est symptomatique que rien n'ait été prévu pour mettre en débat des propositions venant d'ailleurs que des composantes (hormis 2 groupes de travail en CA). Difficile d'avoir une politique générale de l'université.

    XR : Ce que j'ai compris c'est que les membres du CA n'ont pas vraiment leur mot à dire, c'est aux composantes de demander des modifications.

  • Intervention : Mme Mercher (représentante extérieure) passe de la pommade au président en disant qu'elle est enchantée d'entendre parler de meilleure lisibilité, de formation continue, de recherche en lien avec les entreprises et d'une ouverture de l'université vers l'extérieur.
  • Réponse : Le président, presque géné de tant d'éloges, met un bémol en précisant que l'université ne doit pas être pilotée par les entreprises.

  • Intervention : C. Lamouroux : Nous ne devons pas nous résigner à une baisse des effectifs résultant des contraintes démographiques. Il faut attirer d'autres bacheliers à l'université et ne pas les laisser aller dans le privé. Il faut faciliter l'accès des étudiants étrangers qui en partie en raison de la politique d'immigration se détournent de la France pour aller dans d'autres pays. Il faut bien définir les partenariats avec les organismes de recherche pour éviter les dérapages (interdiction d'accès au labos à des enseignants-chercheurs de l'université, réorientation de personnels techniques ...).
  • Réponse : Le président dit qu'il faut plutôt parler d'évolution démographique que de contrainte démographique. Sur les partenariats: Il y a une différence entre ce que vivent les collègues et ce que vit le président. Il y a une évolution dans les rapports entre organismes de recherche et l'université. Le CNRS fait des efforts pour ne pas ignorer l'université. Pour l'INSERM, il faut voir venir. Il y a certainement survalorisation de la part des collègues sur les moyens mis par les organismes de recherche. Par exemple, le CNRS ne met pas beaucoup de moyens relativement à ce que représente le label de labo associé ou mixte CNRS.

  • Intervention : B. Clavey (CFDT) : L'université commence à avoir une culture des relations industrielles. Il faudrait aussi que l'industrie apprenne la culture des relations avec l'université. Il faut apprivoiser les entreprises à la recherche. B. C. se réjouit de voir parler de "formation tout au long de la vie", et insiste sur les innovations pédagogiques, aménagemenst des cursus et capitalisation qui doivent lui être associés. Il faudrait analyser les causes d'abandon. Attention à l'héliotropisme: il faut une université qui sache retenir ses personnels.

  • Intervention : M.T. Pourprix : La question des heures complémentaires ne figure pas dans le document. Cette question touche à la fois l'aspect gestion des services et définition des charges des formations. Elle figure dans le texte préparatoire du ministère page 15 : "la politique contractuelle doit être l'occasion de forger les outils d'un suivi des obligations de service et de définir des objectifs quantifiés et réalistes de limitation des heures complémentaires ..."

  • Intervention : J. Cortois (conseil régional) : C'est bien de s'attaquer à la désaffection des sciences qui est un problème grave, par l'évolution des méthodes pédagogiques. C'est aussi lié au manque d'intérêt des entreprises pour la recherche et de leur frilosité vis à vis des établissements de recherche.

  • Réponse : Réponse à ces interventions par le président : Ce projet est écrit pour le ministère mais doit aller au delà. Nous devons comme d'autres universités travailler sur un contrat de développement université-collectivités territoriales (par exemple la CUDL).

    Au sujet de l'héliotropisme, qui pourrait exister dans la période de recrutements futurs, il faut anticiper dès maintenant en étant exigeant sur la qualité des laboratoires, en offrant une vie culturelle et autre qui compense l'aspect climatique de la région. Idem pour l'enseignement. Sur les méthodes pédagogiques pour la "formation tout au long de la vie" les rapports avec le CNED sont difficiles, l'enseignement à distance est plutôt tourné vers la formation générale (deug, license, ...). Il faut faire des consortiums pour avancer.

    Pour limiter le recours aux heures complémentaires, il y a un travail de chiffrage à faire.

  • Intervention : Ph. Rollet : D'accord sur l'ensemble du document et quelque commentaires. Sur la rénovation des DEUG, il faudrait être plus volontariste et l'étendre à d'autres DEUG pas seulement "si on en a les moyens". Même manque de volontarisme sur la consolidation des secteurs déficitaires.
  • Réponse : Le premier critère pour l'ouverture d'une formation doit être l'existence d'une équipe de recherche.

  • Intervention : Le directeur de l'UFR de mathématiques dit que dans un monde ou tout devient facile les Maths restent un enseignement difficile. Il trouve qu'on ne donne pas les moyens d'enseigner les Maths de façon plus conviviale. Il trouve injuste les redéployements de postes de Maths dans les autres disciplines car on supprime ainsi des postes sur lesquels se trouve des personnels participant parfois fortement à la vie de l'UFR. Il dit aussi que le H/E ne refléte pas la réalité, il donne comme exemple le H/E pour le DEUG capitalisable qui donne droit à 70h alors qu'il en faut 800.
  • Réponse : Les mêmes problémes de H/E se posent dans toutes les composantes.

    XR : Hé oui, les Maths c'est ce qu'il y a de plus difficile à enseigner, le reste c'est trivial ...

  • Intervention : A.M Marmier : Sur l'égalité Hommes/Femmes, il faut être plus volontariste. La question de l'égalité Hommes/Femmes doit se retrouver transversalement dans tous les chapitres du contrat et non pas seulement sous sa seule rubrique.

  • Intervention : Pierre Legrand (EUDIL) est heureux de voir l'introduction d'une préparation aux écoles d'ingénieurs dans les DEUGs même s'il trouve qu'on pourrait faire plus d'efforts dans ce sens.

    Le projet a été voté avec les ajouts sur les étudiants étrangers, plus de volontarisme dans l'extension de l'expérimentation aux autres DEUG et plus de réferences à l'égalité Hommes/Femmes.

    Habilitation des diplômes.

    Contrairement au passé, la demande d'habilitation faite au ministère ne veut pas dire obligatoirement ouverture de la formation. On se crée un portefeuille : c'est une fois que l'habilitation sera accordée par le ministère que le CA décidera de l'ouverture ou non de la formation en fonction des moyens disponibles. Les dossiers complets des projets sont consultables au service formation. Nous avons une liste de projets d'habilitation et (pour la première fois ?) la liste des formations déjà existantes permettant de comparer.

    XR : 27 demandes de création et une suppression ...

  • Intervention : B. Clavey : Ces documents ne sont absolument pas lisibles: il faudrait avoir une liste par thème pour voir la cohérence entre les différentes formations.

  • Intervention : On ne cerne pas toujours les différences fondamentales entre différentes formations .

  • Intervention : B. Beaufils : L'UFR de mathématique crée un DESS qui requiert des enseignants d'informatique. S'est-on assuré que des enseignants sont disponibles ?
  • Réponse : Le directeur de l'UFR de mathématiques dit il n'y a pas que des informaticiens qui peuvent enseigner l'informatique. Ils ont ce qu'il faut.

    XR : J'ai aussi protesté contre le nom de ce DESS car "Technologies du Net" ne me semble pas convenir à un DESS de mathématiques. Il faudra un peu surveiller ce DESS car il semble avoir été proposé "en suisse" sans l'accord du conseil d'UFR de mathématiques. J'ai noté dans la réponse du directeur à Bruno un "alors tu arretes !", c'est pas gentil ...

    Voté avec trois abstentions

    MV : Je me suis abstenue : une fois de plus on n'a eu les documents qu'au dernier moment et ils étaient très incomplets pour décider en connaissance de cause.

    XR : J'ai voté pour (on a l'assurance que le nom du DESS de Maths va refléter son contenu).

    Décision Budgétaire Modificative (D.B.M.-2)

    Voir le document fourni aux membres du CA. La DBM est votée à l'unanimité.

    Désignation des représentants de l'USTL au sein de l'UTL

    L'UTL c'est l'université du Temps Libre. Sont désignés à l'unanimité : Nabil El Hagar, Bernard Maitte, Anne-Marie Marmier et Nicole Gadrey.

    Accords de coopération.

    Accords de coopération avec :

    Accords votés a l'unanimité.

    Le compte-rendu est de Michèle VESPERINI, il a été mis en page et un peu augmenté par Xavier REDON.