XR : On a encore le droit à la liste des petits malheurs du service de comptabilité causés par le méchant NABUCO.
Une présentation nous est faite par le service de comptabilité au sujet des réserves et des reports.XR : Clairement je n'ai pas le niveau pour suivre la présentation. Cela dit je suis pas sûr qu'une présentation à base de feuilles excel soit la meilleure façon de s'adresser à des non-spécialistes.
La substantifique moelle semble être que les services comptabilité des composantes font des reports aberrants (e.g. reports de crédits DEA alors qu'il est interdit de faire des reports sur des crédits concernant un diplôme). Il semble que seuls les crédits liés à des conventions puisse être reportés. Il semble aussi que les reports puissent être évités et que des reprises sur réserves doivent être utilisés à la place. Le président explique que les reports concernent des opérations engagées qu'il faut poursuivre. Sinon il faut prendre sur les réserves.
On tente aussi de nous expliquer le document fourni sous le titre
Vous pouvez consulter la feuille blanche donnant la synthèse de la DBM par composante.
XR : C'est pas la seule à nager mais c'est la seule à avoir le courage de l'admettre.
Le président indique que cette DBM fait apparaître une augmentation de 8MF de la capacité financière de l'université (i.e. l'université à trouvé 8MF de crédits de plus depuis la dernière DBM). Il explique aussi que la politique de globalisation des réserves s'applique désormais.
Le vote concerne la DBM et le fait de supprimer les lignes concernant les virements internes dans les documents fournis au CA lors des DBM. Une abstention.
XR : J'ai voté pour.
XR : Si j'ai bien compris, il s'agissait seulement d'un espoir d'engagement de la CUDL qui ne s'est pas concrétisé.
Le président rappelle que la CUDL s'était aussi désengagée pour la construction du restaurant universitaire. La modification est approuvée avec trois abstentions.XR : J'ai voté pour.
Une convention avec Villeneuve d'Ascq est présentée. Il s'agit de mettre à disposition de la ville le bâtiment culture pour "favoriser l'interpénétration de la ville et de l'USTL" (dixit le président).XR : C'est pas trop contraignant, du style mettre le "café culturel" à la disposition de la ville pour 5 créneaux dans l'année.
Convention approuvée à l'unanimité.
Le président se félicite de cette initiative. Il faudra actualiser ce bilan d'année en année. Il a été difficile de trouver le "périmètre" de l'étude (par exemple, fallait-il inclure le personnel CNRS ?). Le président note la trop faible proportion de personnel de catégorie A chez les AITOS, la trop faible proportion de femmes dans le corps des AITOS catégorie A et dans le corps des enseignants-chercheurs. Il note enfin l'absence de mobilité interne et un absentéisme déclaré faible.
Suite à une intervention il apparaît que les 29MF d'heures complémentaires qui apparaissent au bilan social incluent celles de l'IUT (6,5MF).
XR : Le président a réagi un peu trop vite et pensait que je souhaitait la diffusion du bilan sur Internet. De toute façon il ne souhaite pas non plus la diffusion sur l'Intranet qu'il ne juge pas assez sûr. Cela dit si suffisamment de personnes le souhaite je scannerais le bilan social (pour 74 pages, il faudra un bon nombre d'intéressés).
Un syndicat propose une motion appuyée par le président. Ce dernier dit que cette motion sera (comme les autres) envoyée au rectorat, au ministère et sous une forme condensée à la presse. La motion est votée à l'unanimité.
XR : Pour les formations avec une sélection à l'entrée, il sera toujours possible de voir où l'étudiant a fait ses études.
Le président conclut en expliquant que cette convention ne doit pas être signée pour des raisons "concurrentielles" (si l'USTL ne signe pas une autre université le fera) mais pour des raisons politiques. On entérine ainsi une situation de fait et on peut influer sur les contenus des enseignements de la catho.La convention est votée avec trois abstentions.
XR : J'ai voté pour. J'ai pas d'amour particulier pour la catho mais la perspective de pouvoir influer sur les enseignements est séduisante. De plus on peut essayer pendant un an et voir si ça se passe correctement.
L'idée de restructuration de la reprographie à l'USTL date d'une inspection de l'USTL par la Commission Interministérielle des Matériels d'Impression et de Reprographie (CIMIR à ne pas confondre avec la commission locale la CCMIR). Cette inspection avait conclu au surdimensionnement du parc de machine de reprographie de l'USTL et fait quelques recommandations. Comme 3 gros copieurs de l'université arrivent en fin de vie et qu'il faut passer un nouveau marché il a été décidé que c'était le bon moment pour une restructuration tenant compte des remarques de la CIMIR.
J.P. Steen, le président de la CCMIR expose les conclusions de cette commission. Il indique que la technologie est en mutation dans le domaine de la reprographie, les nouveaux copieurs numériques sont en fait des scanners doublés d'imprimantes. Ces machines sont de plus connectées sur le réseau. À l'USTL il y a trois gros ateliers et deux moins importants. Dans chaque UFR on trouve aussi du matériel de reprographie. La restructuration permettrait des économies en réduisant le personnel et en baissant le prix de reprographie à la copie. Les marchés publics vont aussi conduire à une économie d'échelle (par exemple la feuille de papier sera achetée moins cher). La CCMIR préconise la création d'un Centre de Ressources d'Imprimerie et de Reprographie (CRIR) centralisant toutes les activités de reprographie de l'université. Dans ce projet l'IAE garde une imprimerie du fait de son isolement et les services centraux une photocopieuse pour des travaux urgents.
XR : On nous explique que la présidence a parfois des besoins de reprographie urgent. Il leur faut donc une photocopieuse en propre. Je pense que les autres services ont aussi, parfois, des besoins urgents. C'est difficile de dire aux composantes qu'il faut renoncer à leur confort quand on ne montre pas l'exemple.
Le problème du projet CRIR est qu'il faut trouver 500m2 de surface et un véhicule de distribution à temps plein. Donc on va mettre en place une solution intermédiaire en s'appuyant sur les 3 grands centres de reprographie actuels. Ça résout le problème de surface et il y aura un besoin moins important de transport par véhicule. De plus les copieurs étant numériques, les épreuves pourront transiter par le réseau.
XR : Il est vrai que la lecture du projet CRIR donne l'impression que le centre tournera avec plus de personnel que n'en emploient les centres de reprographie en ce moment.
Suivent quelques interventions pour fustiger les délais supposés d'un service centralisé, pour s'interroger sur le prix des services, pour regretter le manque de souplesse d'un CRIR centralisé. Sur le coût la CCMIR pense que la feuille reviendra à 5 ou 7 centimes et qu'avec les marchés il sera possible d'avoir le même coût pour les imprimantes et les copieurs de bureau. Le président avertit que tous les photocopieurs et imprimantes et leurs consommables vont passer sur un marché.
Le président termine le sujet en déclarant que le marché pour les 3 gros copieurs va être passé et que le débat sur l'organisation des services de reprographie sera mené avec les personnels de ces services.
XR : En résumé la centralisation de la reprographie ne plaît à personne et le président n'a jamais vraiment répondu aux objections soulevées. Ses arguments sont l'augmentation d'intérêt du travail des reprographes et une réduction des coûts. Il déplore l'inertie des personnels face au projet du CRIR sans vraiment justifier la centralisation des services de reprographie.
XR : Je sens qu'il va y avoir des gens pour passer les marchés mais personne pour informer le personnel sur leur existence et leur caractéristique.
Les universitaires sont mis à disposition de l'ENIC mais la Cour des Comptes demande la liste des affectations de ces personnels. P. Caron lit la liste de ces personnels (11,5 postes). Les matheux sont surpris qu'il n'y ait pas de poste de Maths dans cette liste car des enseignants de Mathématiques enseignent à l'ENIC. Le directeur de l'ENIC partage leur étonnement. J.P. Steen explique que des enseignants de l'IEEA sont à 100% à l'ENIC mais décomptés à l'IEEA.
XR : En gros, il y a des incohérences mais il est un peu tard et on glisse ça sous le tapis pour une prochaine fois.
La liste est approuvée à l'unanimité.
XR : J'aurais du m'abstenir (puisque je n'ai aucune idée sur la question) mais j'ai pas réagi à temps.
Le président donne sa position : il ne peut pas empêcher un laboratoire d'acquérir un matériel (l'USTL n'a pas de prise sur les fonds INSERM). Par contre l'USTL a une politique de centres communs de ressources. Si un laboratoire ne joue pas le jeu, il ne peut pas utiliser ces ressources. Par ailleurs il lui semble aberrant que l'université paye pour l'aménagement des locaux en vue de l'installation du matériel INSERM. Les travaux de la dalle du microscope devaient être payés par l'UFR de Biologie mais l'UFR a refusé de prendre ces frais en charge et c'est l'université qui hérite du bébé. Le président dit que cela s'arrétera là.