CA du 7 avril 2000

Vendredi 7 avril 2000

Ordre du jour

Compte-rendu

Décision Budgétaire Modificative numéro 3

XR : On a encore le droit à la liste des petits malheurs du service de comptabilité causés par le méchant NABUCO.

Une présentation nous est faite par le service de comptabilité au sujet des réserves et des reports.

XR : Clairement je n'ai pas le niveau pour suivre la présentation. Cela dit je suis pas sûr qu'une présentation à base de feuilles excel soit la meilleure façon de s'adresser à des non-spécialistes.

La substantifique moelle semble être que les services comptabilité des composantes font des reports aberrants (e.g. reports de crédits DEA alors qu'il est interdit de faire des reports sur des crédits concernant un diplôme). Il semble que seuls les crédits liés à des conventions puisse être reportés. Il semble aussi que les reports puissent être évités et que des reprises sur réserves doivent être utilisés à la place. Le président explique que les reports concernent des opérations engagées qu'il faut poursuivre. Sinon il faut prendre sur les réserves.

On tente aussi de nous expliquer le document fourni sous le titre DBM3 :

Vous pouvez consulter la feuille blanche donnant la synthèse de la DBM par composante.

  • Intervention : Marie-Thérèse Pourprix a un cri du coeur : "Je veux comprendre".

    XR : C'est pas la seule à nager mais c'est la seule à avoir le courage de l'admettre.

  • Réponse : Prenons le cas de l'UB Physique, sur la feuille blanche concernant cette UB il faut distinguer deux parties :

    Le président indique que cette DBM fait apparaître une augmentation de 8MF de la capacité financière de l'université (i.e. l'université à trouvé 8MF de crédits de plus depuis la dernière DBM). Il explique aussi que la politique de globalisation des réserves s'applique désormais.

  • Intervention : Est-il possible de demander à financer des opérations sur les réserves ?
  • Réponse : Oui mais le CA devra autoriser chaque utilisation des réserves.

  • Intervention : Un directeur de composante explique qu'il est mal à l'aise par rapport aux collègues auxquels il a conseillé de mettre leurs crédits en réserve.
  • Réponse : Personne ne sera pénalisé, il n'y a pas d'appropriation des réserves par les services centraux. Cette globalisation des réserves doit juste permettre d'y voir plus clair, en particulier de comprendre pourquoi les réserves sont en augmentation constante depuis quelques années. Cela permettra d'être plus cohérent vis à vis du ministère (difficile de demander de l'argent avec des réserves importantes). Il faudra aussi utiliser ces réserves pour amortir certains matériels. Ces amortissements sont d'ailleurs obligatoires dans les textes. De façon plus générale il faudra passer un certain nombre de dotations dans le budget : dotation pour risques financiers, dotations pour amortissements et dotation pour provisions (pour des travaux sur les bâtiments, par exemple). Ces dotations vont bien dégonfler les réserves.

  • Intervention : Cette centralisation allonge les délais pour les crédits pédagogiques, il faudrait pouvoir les raccourcir.
  • Réponse : J'ai pas entendu de réponse à cette intervention.

    Le vote concerne la DBM et le fait de supprimer les lignes concernant les virements internes dans les documents fournis au CA lors des DBM. Une abstention.

    XR : J'ai voté pour.

    Culture

    Le budget du bâtiment culture passe de 15MF à 14MF suite au désengagement de la CUDL. Il faut donc modifier le montage financier et le CA doit approuver cette modification.

    XR : Si j'ai bien compris, il s'agissait seulement d'un espoir d'engagement de la CUDL qui ne s'est pas concrétisé.

    Le président rappelle que la CUDL s'était aussi désengagée pour la construction du restaurant universitaire.

    La modification est approuvée avec trois abstentions.

    XR : J'ai voté pour.

    Une convention avec Villeneuve d'Ascq est présentée. Il s'agit de mettre à disposition de la ville le bâtiment culture pour "favoriser l'interpénétration de la ville et de l'USTL" (dixit le président).

    XR : C'est pas trop contraignant, du style mettre le "café culturel" à la disposition de la ville pour 5 créneaux dans l'année.

    Convention approuvée à l'unanimité.

    Bilan social

    Le bilan social de l'USTL est un document de 74 pages traitant des sujets suivants : Emplois, Rémunérations, Conditions d'hygiène et de sécurité, Autres conditions de travail, Formation des personnels, relations professionnelles, Action culturelle et sociale.

    Le président se félicite de cette initiative. Il faudra actualiser ce bilan d'année en année. Il a été difficile de trouver le "périmètre" de l'étude (par exemple, fallait-il inclure le personnel CNRS ?). Le président note la trop faible proportion de personnel de catégorie A chez les AITOS, la trop faible proportion de femmes dans le corps des AITOS catégorie A et dans le corps des enseignants-chercheurs. Il note enfin l'absence de mobilité interne et un absentéisme déclaré faible.

  • Intervention : Michèle Vespérini lit une déclaration du SGEN.
  • Réponse : Le président explique que le fort nombre de primes au CUEEP s'explique par le grand nombre de personnel de catégorie A et B dans cette composante. Il s'agit en fait de contractuels dont la rémunération a été calquée sur celle des fonctionnaires.

    Suite à une intervention il apparaît que les 29MF d'heures complémentaires qui apparaissent au bilan social incluent celles de l'IUT (6,5MF).

  • Intervention : Je demande s'il est possible de diffuser ce bilan social sur l'Intranet de l'université.
  • Réponse : Non, le président ne veut pas que les petites imperfections du document donnent du grain à moudre à des fâcheux. Une autre personne pense que c'est trop long à lire sur un ordinateur.

    XR : Le président a réagi un peu trop vite et pensait que je souhaitait la diffusion du bilan sur Internet. De toute façon il ne souhaite pas non plus la diffusion sur l'Intranet qu'il ne juge pas assez sûr. Cela dit si suffisamment de personnes le souhaite je scannerais le bilan social (pour 74 pages, il faudra un bon nombre d'intéressés).

  • Intervention : La CFDT pense qu'il faut se servir de ce bilan social pour améliorer la formation permanente. Michèle Vespérini constate qu'il n'y a pas de formation pour les enseignants-chercheurs.

    Un syndicat propose une motion appuyée par le président. Ce dernier dit que cette motion sera (comme les autres) envoyée au rectorat, au ministère et sous une forme condensée à la presse. La motion est votée à l'unanimité.

    Convention avec la fédération universitaire polytechnique

    Pour l'instant la catho délivre ses diplômes suivant deux méthodes : Il faut savoir que les jury rectoraux sont principalement constitués d'enseignants de l'USTL. Le recteur a demandé si cette situation ne pouvait pas être entérinée par la mise en place d'une convention entre la catho et l'USTL. Le président explique qu'il y a une certaine "concurrence" entre les universités de la région pour signer avec la catho. La convention prendrait effet dès l'année prochaine. Il semble qu'il y ait un espoir d'augmenter le H/E de l'USTL avec cette histoire car les étudiants de la catho seront inscrits à l'Université. Le président ne veut pas s'engager là dessus.

  • Intervention : Y aura-t-il un droit de regard sur le contenu des enseignements de la catho (pour l'instant il n'y aurait pas d'informatique en première année de MIAS) ?
  • Réponse : Oui, c'est explicite dans le texte de la convention. L'intervenant reste dubitatif sur la réalité de ce droit de regard.

  • Intervention : Il est question d'un DESS dans la convention. Cela inquiète les SES.
  • Réponse : Comme tous les autres diplômes dont il est question dans la convention, il s'agit d'un diplôme de l'USTL préparé à la catho. Il est toujours possible de supprimer un diplôme de la liste de la convention.

  • Intervention : Il faut faire attention, les étudiants de l'USTL et de la catho auront le même DEUG, on ne pourra plus les distinguer.
  • Réponse : Le président dit que de toute façon le DEUG est un diplôme national, il n'y a pas à faire de distinction.

    XR : Pour les formations avec une sélection à l'entrée, il sera toujours possible de voir où l'étudiant a fait ses études.

    Le président conclut en expliquant que cette convention ne doit pas être signée pour des raisons "concurrentielles" (si l'USTL ne signe pas une autre université le fera) mais pour des raisons politiques. On entérine ainsi une situation de fait et on peut influer sur les contenus des enseignements de la catho.

    La convention est votée avec trois abstentions.

    XR : J'ai voté pour. J'ai pas d'amour particulier pour la catho mais la perspective de pouvoir influer sur les enseignements est séduisante. De plus on peut essayer pendant un an et voir si ça se passe correctement.

    Impression et reprographie: travaux de la CCMIR

    Le président introduit le sujet en remerciant la commission CCMIR chargée du problème pour son énorme travail. Il se dit frappé des résistances et de l'inertie rencontrées sur ce sujet. Les gens ont tendance à mettre en balance leur confort individuel contre des perspectives de qualification des reprographes. Cela le choque.

    L'idée de restructuration de la reprographie à l'USTL date d'une inspection de l'USTL par la Commission Interministérielle des Matériels d'Impression et de Reprographie (CIMIR à ne pas confondre avec la commission locale la CCMIR). Cette inspection avait conclu au surdimensionnement du parc de machine de reprographie de l'USTL et fait quelques recommandations. Comme 3 gros copieurs de l'université arrivent en fin de vie et qu'il faut passer un nouveau marché il a été décidé que c'était le bon moment pour une restructuration tenant compte des remarques de la CIMIR.

  • Intervention : Il faudrait des personnes compétentes techniquement dans la commission locale (CCMIR).
  • Réponse : Il y a des techniciens dans cette commission.

    J.P. Steen, le président de la CCMIR expose les conclusions de cette commission. Il indique que la technologie est en mutation dans le domaine de la reprographie, les nouveaux copieurs numériques sont en fait des scanners doublés d'imprimantes. Ces machines sont de plus connectées sur le réseau. À l'USTL il y a trois gros ateliers et deux moins importants. Dans chaque UFR on trouve aussi du matériel de reprographie. La restructuration permettrait des économies en réduisant le personnel et en baissant le prix de reprographie à la copie. Les marchés publics vont aussi conduire à une économie d'échelle (par exemple la feuille de papier sera achetée moins cher). La CCMIR préconise la création d'un Centre de Ressources d'Imprimerie et de Reprographie (CRIR) centralisant toutes les activités de reprographie de l'université. Dans ce projet l'IAE garde une imprimerie du fait de son isolement et les services centraux une photocopieuse pour des travaux urgents.

    XR : On nous explique que la présidence a parfois des besoins de reprographie urgent. Il leur faut donc une photocopieuse en propre. Je pense que les autres services ont aussi, parfois, des besoins urgents. C'est difficile de dire aux composantes qu'il faut renoncer à leur confort quand on ne montre pas l'exemple.

    Le problème du projet CRIR est qu'il faut trouver 500m2 de surface et un véhicule de distribution à temps plein. Donc on va mettre en place une solution intermédiaire en s'appuyant sur les 3 grands centres de reprographie actuels. Ça résout le problème de surface et il y aura un besoin moins important de transport par véhicule. De plus les copieurs étant numériques, les épreuves pourront transiter par le réseau.

  • Intervention : Un représentant des SES se plaint que l'ensemble des centres de reprographie vont payer pour le sur-dimensionnement de quelques-uns. La centralisation ne lui parait pas une bonne idée. En particulier il a peur des délais pour les travaux (que se passe-t-il en cas d'arrêt maladie ?). Il nous informe que 90% des travaux de quadrichromie des SES sont passés à l'extérieur (sociétés privées) car on peut ainsi être sûr des délais et du coût. Par ailleurs la centralisation peut entraîner l'augmentation du nombre de copies effectuées avec les imprimantes.

  • Intervention : Un représentant de la Physique indique qu'il n'est pas convaincu de la baisse des coûts apporté par la centralisation. De même il n'est pas convaincu que cela apportera une baisse du nombre de personnel nécessaire. Au sujet de la qualification, il pense que 2 ou 3 personnes auront un travail plus intéressant mais que les autres ne verront pas de changement. Il a peur que ce soit les UFRs qui fasse les frais de l'opération en raison de l'augmentation du nombre de copies faites sur les photocopieuses et les imprimantes de bureau. Enfin il dit que la CIMIR n'a jamais recommandé un système centralisé.

    XR : Il est vrai que la lecture du projet CRIR donne l'impression que le centre tournera avec plus de personnel que n'en emploient les centres de reprographie en ce moment.

  • Intervention : Y aura-t-il création ou perte d'emplois ?
  • Réponse : Le président dit que l'on n'en sait rien pour l'instant, que l'on peut de toute façon reconvertir du personnel sur l'université sans aucun problème. J.P. Steen informe le CA que 50% des personnels de reprographie souhaite passer au CRIR et 50% souhaitent rester dans leur composante actuelle et que cela facilite la transition. Au sujet du personnel, il ajoute qu'une direction de la production est nécessaire pour coordonner le tout et faire que les copieurs tournent à plein rendement.

    Suivent quelques interventions pour fustiger les délais supposés d'un service centralisé, pour s'interroger sur le prix des services, pour regretter le manque de souplesse d'un CRIR centralisé. Sur le coût la CCMIR pense que la feuille reviendra à 5 ou 7 centimes et qu'avec les marchés il sera possible d'avoir le même coût pour les imprimantes et les copieurs de bureau. Le président avertit que tous les photocopieurs et imprimantes et leurs consommables vont passer sur un marché.

  • Intervention : Au sujet du papier, un représentant de composante se plaint de l'avoir acheté plus cher en passant par les marchés qu'avant. Et ça simplement parce que la qualité imposés par le marché était trop élevée.
  • Réponse : Il sera bientôt possible de choisir sa qualité. Par contre le papier vient d'augmenter de 20% en trois mois.

    Le président termine le sujet en déclarant que le marché pour les 3 gros copieurs va être passé et que le débat sur l'organisation des services de reprographie sera mené avec les personnels de ces services.

    XR : En résumé la centralisation de la reprographie ne plaît à personne et le président n'a jamais vraiment répondu aux objections soulevées. Ses arguments sont l'augmentation d'intérêt du travail des reprographes et une réduction des coûts. Il déplore l'inertie des personnels face au projet du CRIR sans vraiment justifier la centralisation des services de reprographie.

    Commission des marchés: information sur sa structure et son fonctionnement

    Je n'ai rien noté de neuf (voir tout de même le rapport fourni aux membres du conseil), sauf que l'université va passer un marché pour les déplacements. Plusieurs interventions pour demander des informations sur les marchés déjà passés et à chaque fois la même réponse : tous les marchés ne sont pas encore passés.

    XR : Je sens qu'il va y avoir des gens pour passer les marchés mais personne pour informer le personnel sur leur existence et leur caractéristique.

    Désignation des membres du conseil de documentation du SCD

    Le CA doit désigner 8 enseignants, enseignants-chercheurs ou chercheurs pour le service commun de documentation (SCD). On trouve des "volontaires" (la directrice de l'UFR de Maths demande simplement qu'un matheux soit nommé). Les "volontaires" sont nommés à l'unanimité.

    Affectation des enseignants et enseignants-chercheurs en service complet à l'ENIC

    Le président rappelle que l'ENIC est un groupement d'intérêt économique (GIE) qui est entrain de se détacher des télécoms (à cause de la privatisation je crois) et qui souhaite se rapprocher de l'université. En particulier les étudiants ENIC sont inscrits à l'USTL et le diplôme est remis conjointement. Le personnel de l'ENIC est constitué de 14 universitaires, de 8 employés télécom et de 36 employés du GIE.

    Les universitaires sont mis à disposition de l'ENIC mais la Cour des Comptes demande la liste des affectations de ces personnels. P. Caron lit la liste de ces personnels (11,5 postes). Les matheux sont surpris qu'il n'y ait pas de poste de Maths dans cette liste car des enseignants de Mathématiques enseignent à l'ENIC. Le directeur de l'ENIC partage leur étonnement. J.P. Steen explique que des enseignants de l'IEEA sont à 100% à l'ENIC mais décomptés à l'IEEA.

    XR : En gros, il y a des incohérences mais il est un peu tard et on glisse ça sous le tapis pour une prochaine fois.

    La liste est approuvée à l'unanimité.

    XR : J'aurais du m'abstenir (puisque je n'ai aucune idée sur la question) mais j'ai pas réagi à temps.

    Questions diverses

    Un biologiste informe le CA qu'un microscope de l'INSERM (on parle de l'unité INSERM 42) est en cours d'installation dans un laboratoire de Biologie. Cette installation semble inopportune car elle va concurrencer un service commun de microscopie. Plus gênant encore les travaux nécessaires à l'installation du microscope sont à la charge de l'université. L'UFR de Biologie semble muette sur ce sujet.

    Le président donne sa position : il ne peut pas empêcher un laboratoire d'acquérir un matériel (l'USTL n'a pas de prise sur les fonds INSERM). Par contre l'USTL a une politique de centres communs de ressources. Si un laboratoire ne joue pas le jeu, il ne peut pas utiliser ces ressources. Par ailleurs il lui semble aberrant que l'université paye pour l'aménagement des locaux en vue de l'installation du matériel INSERM. Les travaux de la dalle du microscope devaient être payés par l'UFR de Biologie mais l'UFR a refusé de prendre ces frais en charge et c'est l'université qui hérite du bébé. Le président dit que cela s'arrétera là.

    Xavier REDON