CARI du 3 novembre 1999

Mercredi 3 novembre 1999 à 15 heures

Ordre du jour

Plan de travail pour l'année universitaire en cours ;
Service Commun de Documentation : examen d'une demande de financement.

Compte-rendu

BB : Je n'ai pas pu assister à ce CARI, car je participais à une conférence (EA'99). J'ai cependant donné une procuration de vote à Xavier, au cas où.

Introduction

Le président de l'Université est présent pour la mise en place du nouveau CARI. Ce CARI est constitué de représentants des UFR et des services, de représentants des conseils et de représentants du Centre de Ressources Informatiques (CRI). Son but est de conseiller l'équipe dirigeante sur l'utilisation des ressources informatiques de l'Université.

Le président propose Alain Derycke (présent au titre du conseil scientifique) comme vice-président du CARI. Il demande si un autre candidat se présente, comme personne ne se manifeste le président installe Alain Derycke dans ses fonctions.

Discours du président

Suit un discours du président. Il explique qu'il faut voir le CARI comme le conseil d'administration du CRI, c'est lui qui indique les grandes lignes de la politique du CRI et qui décide de son budget.

Le président liste quelques points abordés par le précédent CARI :

Problèmes de déontologie : il s'agissait de déterminer les droits et les devoirs des usagers des ressources informatiques. Une charte a été établie, il faudra peut être la revoir. L'université est responsable de ce qui transite sur son réseau et se pose le problème des sites indésirables. Il faudra peut être prévoir des sanctions pour les étudiants et les personnels (e.g. suppression de l'accès au réseau).
Une politique d'établissement autour des NTIC a déjà été ébauchée avec l'engagement pris de donner accès à l'Internet à tous les étudiants. Le président souhaite que la politique d'établissement soit encore précisée. En particulier, il faut regrouper les efforts concernant la production pédagogique pour l'enseignement à distance. Le président indique que micro$oft a investi 5M$ pour l'enseignement à distance, qu'il faut s'attendre à l'arrivée de cours vendus par des organismes privés et que des Universités étrangères ont déjà une grande expérience dans l'enseignement à distance. Il ne faut donc pas tarder à prendre le train en marche.
Un autre point est l'utilisation de l'informatique pour la modernisation de la gestion de l'Université, pour une meilleure efficacité des secrétariats pédagogiques et pour gérer le patrimoine de l'Université. En ce qui concerne la recherche, il y aura des opportunités au niveau de l'état et de la région pour le calcul intensif mais il faut mutualiser et ne pas voir qu'à court terme. Le président insiste sur le fait que seuls les projets discutés et approuvés au CARI et au CA seront soqutenus par l'Université. Il y a de fortes pressions pour que les centres de calcul intensif soient inter-universitaires mais le président pense qu'il faut prendre l'initiative, il sera toujours temps ensuite d'intégrer de nouveaux partenaires.
Un ordre du jour récurrent au CARI est le réseau à haut débit. Le président nous apprend que la Communauté Urbaine De Lille a annoncé qu'elle se lançait dans le développement d'un réseau métropolitain. Cela va se faire indépendamment de la construction d'un éventuel réseau régional. La CUDL ne compte pas poser elle même les tuyaux du réseau, cette partie sera certainement sous-traitée par un opérateur (il existe de l'ordre de 8 opérateurs de téléphonie sur Lille en ce moment). D'après la CUDL, Lille doit devenir une ville numérique (commerce électronique, porte-monnaie électronique, etc.). Le président dit que Lille n'a pas spécialement d'avance dans ce domaine contrairement à ce que prétend la CUDL.

Discours du vice-président du CARI

Alain Derycke reformule plus ou moins ce qu'a dit le président au sujet du rôle du CARI. Ce rôle est d'examiner les demandes faites par les composantes de l'Université, de s'occuper du volet financier du CRI, de monter les dossiers financiers de type FEDER et de s'assurer que les 36 membres du personnel du CRI sont bien employés.

Sur le plan de la déontologie il appuie le discours du président en indiquant que l'ancien CARI a fixé des règles concernant les machines connectées sur le réseau de l'USTL (e.g. identification des utilisateurs). Il souhaite que ces règles soient fermement appliquées quitte à refuser l'accès aux contrevenants.

Alain Derycke ajoute une couche à propos de la responsabilité éditoriale du contenu des serveurs Web. Il ajoute qu'il faudrait aussi se préoccuper du respect de la vie privée, chose peu évoquée dans le précédent CARI.

Enfin le vice-président dit qu'il faut éviter de revenir sur les points déjà abordés, ce qui est possible grâce aux comptes-rendus rédigés par le secrétaire de séance et déposés sur l'intranet de l'Université. Il faut aussi essayer de diffuser le résultat des discussions du CARI.

Point d'information

Gérard Temperman indique, en ce qui concerne le câblage recherche, que les tarifs obtenus vont permettre de satisfaire toutes les demandes les plus urgentes des différents laboratoires. Ce câblage se fera en catégorie 5E permettant un débit jusqu'au gigabit cuivre. Le renouvellement des équipements actifs est prévu dans cette opération. On apprend aussi que les amphis seront câblés début 2000.

XR : Wouha ! L'EUDIL a donc joué un rôle précurseur en bidouillant un câblage pour l'Amphi Cauchy.

Alain Derycke précise que le CARI ne peut pas prendre en charge des opérations de câblage lourdes. C'est aux composantes d'inclure le câblage des bâtiments dans la construction ou la réfections de leurs locaux. D'ailleurs le CRI n'a plus de budget de câblage.

Jean-Marie Hayez fait un topo sur les messageries des étudiants. Sur les 18145 étudiants inscrits, 1019 ont demandés l'ouverture de leur boite aux lettres (soit 5,5%). Il s'agit là d'étudiants "tout venant", les étudiants des formations informatiques (M5, EUDIL, etc.) ont déjà des boites aux lettres non gérées par le CRI. Le gros problème c'est que ces étudiants viennent demander des postes pour lire leurs messages. Ces postes n'existent pas encore ou ne sont pas vraiment mis à la disposition des étudiants.

A ce sujet le président indique qu'il faut profiter des nouvelles constructions pour y intégrer des salles indépendantes pour en faire des salles d'accès libre avec de l'ordre de 50 machines. Les étudiants pourraient y avoir accès jusqu'à 22 heures. Il faut 4 ou 5 salles de ce type, cela implique de passer un marché publique pour l'achat des ordinateurs et de prévoir, dès maintenant, le renouvellement de ces machines (un ordinateur ne doit pas dépasser 5 ans selon le président).

Un représentant de la physique dit qu'il ne faut pas créer que des grandes salles car il est très difficile d'y faire des enseignements.

XR : Je ne suis pas sûr que, dans l'esprit du président, les salles d'accès libre puissent être aussi utilisées pour des cours.

Plan de travail du nouveau CARI

Alain Derycke liste à toute vitesse les futurs chantiers du CARI, j'ai noté au vol :

Le réseau de l'université ne sera pas un chantier dans les années à venir, la technologie installée étant performante et évolutive. Par contre il faudra veiller à améliorer la connectivité des composantes hors campus (par exemple les bâtiments de Lille I situés à Lille voire à Tourcoing).
Un grand chantier à poursuivre est de trouver des méthodes efficaces de gestion de grands parcs de machines, l'Université ne pouvant pas recruter suffisamment d'AITOS pour administrer les réseaux et les systèmes. D'ailleurs les postes mis au concours avec ce profil sont très difficiles à pourvoir en ce moment (profil très recherché y compris dans le privé).
Le vice-président évoque un chantier sur le thème de la sécurité. Les représentants du CRI disent qu'ils ajoutent sans cesse de nouveaux filtres à l'entrée de l'Université.
XR : Ouais, bientôt il faudra faire une demande en trois exemplaires pour être autorisé à faire un telnet vers l'extérieur.
Un autre chantier doit s'ouvrir sur l'enseignement à distance.
Il faut aussi penser à définir une façon de fédérer les différents îlots de données de l'Université. Le représentant de l'École Centrale indique qu'il faut s'attendre à court terme (un an) à une généralisation de l'informatisation des échanges avec le rectorat et le ministère.
Enfin il faut discuter des services que l'Université peut apporter aux usagers (voire aux citoyens). Il faut donc améliorer le serveur Web de l'Université, mobiliser la cellule communication (aucun représentant présent à cette séance) et échafauder une politique éditoriale (pour nourrir les sites Web).

Demande du service commun de documentation

Le représentant du Service Commun de Documentation (SCD) commence par parler des pages Web du SCD qui ont été sous-traitéues à une entreprise spécialisée. Il dit que, maintenant, l'esthétique de ces pages Web est bonne et qu'il est prêt à faire profiter l'Université de cette "ligne esthétique".

Il part ensuite sur un discours de politique générale. En gros ils ont de bonnes idées au SCD (e.g. numérisation de documents qui apporterait un certain rayonnement à l'Université) et souhaiteraient savoir comment elles pourraient prendre vie. Une demande de crédit auprès du CA a échoué.

Dans le même registre il indique que le logiciel documentaire utilisé par le SCD et d'autres organismes plus ou moins rattachés au SCD est maintenant obsolète. Ce logiciel est TEXTO, il est en fin de vie et ne pourra bientôt plus gérer les bases de données du SCD (bases de taille trop importante). Le CRI a chiffré le changement de logiciel aux environs de 250KF. Une demande de financement a été lancé par le SCD auprès du vice-président du CEVU (P. Caron) qui est aussi le vice-président chargé du service de documentation. La demande a été refusée. En gros la réponse du vice-président du CARI est : "nous ne pouvons rien faire".

XR : Ça parait rapide dans le résumé mais l'exposé du problème a bien traîné pendant une heure. En fait le bibliothécaire est tout malheureux car on ne lui donne pas d'argent (ce qui est certainement un tort) et il est venu au CARI pour trouver une épaule pour pleurer et déverser sa bile. Ce que je n'ai pas trop apprécié c'est, qu'après nous avoir tenu la jambe, il s'est tiré sans assister au reste du CARI.

Vote du budget du CRI

Vous pouvez consulter la feuille résumant le budget du CRI. Des explications sont données par Jean-Marie Hayez mais j'ai pas tout compris, voici ce que j'ai capté :

Dans la colonne "Serveur Régional", le point important est le tour de passe-passe concernant le MF pompé sur les réserves du CRI. Ce million va servir, partiellement, à l'achat d'un super-calculateur pour le projet "calcul intensif" de l'Université. Il faut faire ce jeu d'écriture à cause de NABUCO qui ne permet pas de financer directement sur les réserves.
Dans la colonne "Service Gestion", j'ai retenu que le CRI dépensait 140KF de fonctionnement et 50KF d'investissement pour Oracle.
Dans la colonne "Service Commun" la majeure partie des dépenses se fait pour la lutte anti-incendie, les onduleurs et le nettoyage. Il est a noter que le CRI va demander des devis pour changer le système de climatisation et pour remettre à plat le réseau électrique (pour l'instant il est impossible de redémarrer toutes les machines en même temps à la suite d'une coupure de courant). Une mauvaise nouvelle est que, à cause de normes européennes, le CRI devra changer tous ses extincteurs d'un seul coup. Il faut donc s'attendre à un trou de 450KF dans le budget l'année prochaine.
La colonne "Opération Logiciel" est une rubrique bénéficiaire à cause d'une négociation autour de l'opération micro$oft select. Le principe est de faire comprendre aux distributeurs que, puisque c'est le CRI qui fait tout le boulot (gravage des CD, copie de la documentation), il faut accorder une remise. Le CRI a obtenu 17%. A ce propos une dépense prévue dans cette colonne est le remplacement des machines de gravage.
Ce que j'ai retenu de la colonne "Service Réseau" est que la rubrique est déficitaire et sera équilibrée grâce à la rubrique "Opération Logiciel".

L'agent comptable nous explique que le CARI doit absolument voter sur ce budget fait dans l'urgence à cause de NABUCO. Il faut en effet que l'on puisse commencer à renseigner NABUCO dès le 8 novembre pour que le CA du 17 décembre puisse voter le budget de l'Université. Ce budget du CARI n'est qu'un premier jet, il faudra voter des Décisions Budgétaires Modificatives (DBM) pour le mettre à jour en fonction d'éventuelles futures rentrées d'argent. Il est impossible de rentrer quoi que ce soit dans NABUCO si on ne connait pas la date de vote du budget d'une Unité Budgétaire.

L'agent comptable indique que NABUCO n'est vraiment pas un logiciel facile à utiliser.

XR : J'ai demandé le prix de location annuel de NABUCO, le secrétaire du CARI me répond qu'il faudra compter autour de 270KF/an comme pour ARPEGE. Je suis peut être un peu méchant avec micro$oft en fin de compte, il y a pire ...

Le budget est voté à l'unanimité.

Xavier REDON