CARI du 2 juin 1999

Mercredi 2 juin 1999 à 10 heures

Ordre du jour

Compte-rendu

La liste des membres du CARI est en pleine modification. Les membres au titre des conseils de l'université ne sont pas encore tous connus (e.g. ceux du conseil scientifique) et le CRI va renouveler sa liste de participants. La séance est présidée par Alain Derycke bien qu'il ne soit plus (ou pas encore) officiellement membre du CARI.

Alain Derycke rappelle que le CARI doit représenter les utilisateurs de l'informatique dans l'Université.

XR : J'ai l'impression qu'il ne voit pas d'un très bon oeil la nomination de deux informaticiens comme membres du CARI au titre du CA (Xavier Redon et Bruno Beaufils).

Alain Derycke souhaite que la date du prochain CARI ne soit pas décider tout de suite comme c'est l'habitude, mais qu'elle soit décider en accord avec le secrétariat de la présidence pour que le président de l'USTL puisse y assister. En tout état de cause ce sera en septembre.

Il propose qu'à l'ordre du jour soit mis au moins :

On apprend qu'une séance du CARI commence traditionnellement par un échange d'informations.

Échange d'informations

Il est un peu question des marchés publics. Alain Derycke expose le problème récurrent des achats qui au niveau d'une composante sont bien en dessous des 300KF fatidiques mais qui au niveau de l'Université dépassent le seuil. Un marché est en cours pour l'EUDIL, ce marché a été élargi et d'autres composantes peuvent en profiter.

La délégation du CRI fait remarquer qu'un article récent vient de modifier les règles des marchés publics.

Jean-Marie Hayez présente le contenu du futur écho du CRI :

Bruno Beaufils demande si les serveurs du CRI sont immunisés au bug de l'an 2000. La réponse est : heu, pour le matériel ça va mais certains systèmes d'exploitation ne passeront pas, de toute façon on ne peut pas tout prévoir, et puis certains logiciels ne marchent pas avec les systèmes passant l'an 2000.

Le CRI va acquérir un super-calculateur de puissance intermédiaire (i.e. de 30 à 50 processeurs). C'est le ministère qui souhaite implanter de telles machines, il a d'ailleurs approuvé le projet du CRI. Un contrat FEDER à 50% est déposé et sera examiné au mois de juillet. Le calculateur échappe à la loi des marchés publics, le CRI se renseigne auprès de différents constructeurs (IBM, Silicon Graphics, Sun, Digital-Compaq) et pourra acquérir assez rapidement la machine. Cette dernière doit à la fois être efficace pour résoudre des problèmes peu parallèles (chimie quantique) et des problèmes parallèles (équations différentielles). Il faudra attribuer, à court terme, les tranches de temps pour l'utilisation de la machine.

Une réunion avec les futurs utilisateurs de cette machine est prévue pour le 15 juin.

BB : Espérons que ça marchera mieux que sur la ferme.

Gestion du parc informatique

Alain Derycke expose la problématique : le coût d'achat d'une machine n'est qu'une partie de son coût global. La maintenance d'un parc de machines a un coût pas du tout négligeable. Il semble que les différentes composantes de l'Université cherchent à acheter des ordinateurs au prix le plus bas en se reposant sur l'Université pour leur maintenance, soit en demandant des postes d'ingénieurs pour la maintenance soit en comptant sur l'intervention du CRI. L'Université ne peut pas répondre à cette demande (pas assez de création de postes, pas assez de personnel au CRI).

Le but de la réflexion sur la gestion du parc informatique est de proposer des solutions permettant de diminuer la charge de maintenance. Les composantes seront libres de suivre ou non ces solutions, mais celles ne suivant pas les recommandations seront sensées se débrouiller avec leurs ressources propres.

Alain Derycke ajoute que les bonnes solutions demanderont peut-être un coût d'investissement plus élevé que celui généralement engagé.

Jean-Marie Hayez fait un résumé de la commission technologies du CARI du 26 mai 1999. Il parle de la version multi-utilisateur de NT (Terminal Server) et de son coût élevé, de VMWare, des logiciels de duplications de postes micro$oft et des logiciels d'inventaires.

Alain Derycke demande la tenue d'un nouveau CARI technologique donnant plus clairement les avantages et inconvénients des diverses solutions (pour des non informaticiens). Il se montre très réservé sur la solution VMWare car elle ne fonctionne pas pour des applications de type multi-média.

XR : Mon opinion personnelle est que le Graal n'existe pas : il n'est pas possible de gérer tous les parcs informatiques sans effort. Il est possible de gérer des parcs de type bureautique ou développement par des solutions de type NT Terminal Server ou VMWare mais dès qu'un utilisateur souhaite une machine possédant des caractéristique particulières (e.g. carte d'acquisition, graveur de DVD) une gestion au poste par poste s'impose (en particulier avec un système de type NT).

Bruno Beaufils fait remarquer qu'il faudrait aussi se préoccuper des parcs de MacIntosh. Il lui est répondu que l'espèce est en voie d'extinction.

BB : Ça sent un peu trop le PC/Micro$oft pour tous à mon goût, d'autant que les gestionnaires de parcs de MAC, à mon avis n'ont pas l'intention de passer aux PCs, surtout avec le renouveau actuel d'Apple. Le CARI représente-t-il vraiment tous les utilisateurs d'informatique de l'USTL, j'en doute...

Il est décidé qu'un document présentant les problèmes et des liens vers des solutions devra être diffuser aux composantes au cours du mois de septembre.

Alain Derycke insiste sur le fait qu'il faut bien faire comprendre aux composantes que le prix d'un parc de machines doit inclure la maintenance de celui-ci.

Cablâge des bâtiments

Le directeur du CRI explique qu'un crédit de 600KF est disponible (au titre de la recherche) pour une amélioration de la dorsale du réseau de l'Université et un achat d'équipements terminaux (répéteurs ou commutateurs). Comme ce genre de travaux est inutile si le réseau capillaire (les fils au niveau des laboratoires ou des salles pédagogiques) est trop ancien, il faut se donner les moyens de le mettre à jour. Une solution est d'utiliser un relicat sur avenant du contrat de plan précédent. La somme se monte à 300KF et sera utilisée uniquement pour des laboratoires de recherche. Pour le volet pédagogique il faut attendre le résultat du contrat FEDER de 10MF (voir le compte-rendu du CA du 21 mai 1999).

Un enquête sur les besoins a été menée mais comme elle commence à dater, une nouvelle enquête a été lancé vers tous les directeurs de laboratoires.

Bruno BEAUFILS et Xavier REDON