CA du 17 décembre 1999

Vendredi 17 décembre 1999 à 14h30

Ordre du jour

Compte-rendu

BB : Désolé pour ce retard dans la mise à disposition de ce compte-rendu.

Informations générales

Le président commence par nous annoncer que le vice-président étudiant est décédé.

Puis il insiste sur le fait qu'un appel à candidature pour la direction du service commun de premier cycle sera fait début janvier pour remplacer Patrice CARON qui a pris la vice-présidence formation il y a peu.

Ensuite il nous rappelle que la journée porte ouvertes de l'USTL aura lieu le 10 mars 2000.

Le président parle aussi de la baisse des effectifs des étudiants. Consultez la liste du dénombrement des inscrits administratifs par filiaires pour vous faire une idée.

Budget

Le budget, longuement discuté dans le dernier CA, nous est présenté sous la forme d'un pavé assez indigeste. La discussion s'engage aussitôt :

Marie-Thérèse Pourprix fait un certain nombre de remarques sur le budget :

XR : Je trouve que Nabuco est trop souvent critiqué. Il s'agit certainement d'un logiciel lourd, mal conçu, trop cher mais le nombre d'informations que sa mise en place a révélé est impressionnant. Par ailleurs il est utilisé sans trop de problèmes dans d'autres Universités (il semble, par exemple, être utilisé sans heurt à l'Université de Poitiers).

Le budget est alors voté à l'unanimité moins 2 abstentions et 1 personne ne prenant pas part au vote.

BB : Je me suis abstenu pour la simple raison que je trouve que les explications sur la manière dont est fait le budget ont été trop technique pour moi : je ne peux pas voter un truc que je ne comprends pas suffisament bien. De plus je trouve que certaines réponses aux interventions ont été un peu rapides.

XR : Je n'ai pas pris part au vote. Je ne suis pas capable d'avoir un avis sur ce budget. Par contre, je ne souhaite pas bloquer le budget par respect envers le travail effectué par la comptabilité.

Habilitations et formations

Accréditation d'École Doctorale et habilitation de DEA (campagne 2000)

Le CEVU a travaillé sur la nouvelle campagne d'habilitations des écoles doctorales, un document nous a été distribué à ce sujet.

En gros la proposition c'est :

La proposition complète est disponible.

La proposition du CEVU est votée à l'unanimité.

La motion est votée à l'unanimité.

Autres habilitations

Un certain nombre d'habilitations et d'évaluations mi-parcours ont été étudiées par le CEVU :

Le tout est adopté à l'unanimité moins une abstention.

BB : J'ai voté POUR.

XR : J'ai voté POUR.

Licences professionnelles

On ne fera ici qu'un cadrage général et une proposition au rectorat, le vote de l'envoi des propositions ne se fera que lors du prochain CA.

Un document de cadrage nous est présenté, le président insiste notamment sur le fait que la licence professionnelle ne doit pas être la prolongation d'un cycle professionnalisé, et qu'il n'y aura pas de cadrage horaire, il faudra respecter scrupuleusement le H/E (pas d'économie ou de profit sur les charges).

Le président rappelle que l'habilitation est sur 3 ans et que cette année seul un petit nombre de licence seront ouvertes (pas plus de 2 par établissement selon lui).

Le cadrage est accepté à l'unanimité.

Le 28 on aura une fiche synthétique et un dossier complet pour chaque projet. En attendant vous pouvez consulter un document synthétique sur les projets de licences professionnelles.

Valorisation : présentation du fonds d'amorçage, loi sur l'innovation

Un document sur la loi sur l'innovation nous a été distribué. En gros :

L'USTL se doit de s'impliquer financièrement plus soit par le biais d'une filiale complètement privée ou par le biais d'un SAIC (cf document). Il est rappelé que pour l'instant les universités ne peuvent pas cotiser aux ASSEDIC.

Le fond d'amorçage proposé implique la puissance publique. Pour l'instant tout le monde est d'accord sauf l'état, qui ne s'impliquera que si les universités s'impliquent aussi. Il est clair que si les entreprises ainsi amorcées fonctionnent alors les dividendes reviennent directement à la hauteur de la participation dans ce fond. La vraie question est donc de savoir à hauteur de combien on rentre là dedans.

Il y a une demande très forte pour que les Universités participent activement aux créations d'entreprises et à l'activité économique de la région. C'est un bon moyen.

Le président dit que l'on essaiera de faire une discussion et une proposition lors du prochain CA.

BB : Moi je serais plutôt pour une participation forte à ce genre de trucs surtout vu nos réserves.

Relations internationales

Accords de coopérations

3 accords de coopération sont votés à l'unanimité :

Adhésion au GIP EduFrance

L'objectif du GIP EduFrance était initialement de conquérir des parts de marché sur l'enseignement supérieur dans le monde. Cet objectif a quelque peu changé, il est maintenant de valoriser l'offre éducative des pays membres.

Il est composé de 19 personnes à temps plein, il comporte 80 adhérents dont Lille III, l'EDHEC, l'ENSC, Lille II, l'université d'Artois, de Valenciennes, et l'école de journalisme de Lille.

Il propose 135 offres de formation différentes qui sont assez mal réparties pour l'instant : par exemple, il y a une grande prédominance des formations en management.

Ces objectifs sont de mieux recadrer toutes les offres :

Les potentiels de l'USTL sont multiples :

Le président insiste sur les deux rôles importants d'EduFrance. Tout d'abord la valorisation des formations, et donc des diplômes français. Ensuite sur l'accueil des étudiants et donc la coordination des actions éducatives. En fait la volonté commerciale a perdu de l'importance par rapport à la volonté de valorisation.

BB : Je crois qu'il y a eu un vote mais rien n'est moins sûr ...

XR : Oui, il y a eu le vote éclair habituel (bien réussi d'ailleurs : l'adhésion est passée à l'unanimité). J'ai noté que l'adhésion coutait 12000F.

Convention de création de mastaires européens

Le ministère veut valoriser la mise en commun des connaissances au niveau européen, or jusqu'à présent il ne reconnaissait que les diplômes français. En fait le seul contre-exemple est un doctorat européen qui n'a pas, en fait, de valeur sinon sur un CV, puisque c'est un label européen, et pas un diplôme.

Les diplômes ne sont délivrés que par un établissement et aucune délégation de délivrance n'est possible. Si on passe par un consortium le diplôme local n'aurait aucune valeur. L'autre solution, lourde, c'est de faire des cohabilitations.

Le CEVU a accepté deux propositions de convention pour des labels européens ajoutés aux diplômes locaux. Les Universités participants à la convention reconnaissant ce label pour la validation. Il reste cependant un problème sur le nom de ces labels, à cause du terme mastaire qui va devenir un diplôme en France et de ses homonymes français et anglais (mastère et master).

Donc l'idée c'est de rajouter seulement un label du genre Label Européen d'Économétrie Appliquée à un de nos DEA et de spécifier entre parenthèses sur la convention : European Master of Applied Econometric.

La proposition est acceptée à l'unanimité. La version définitive de la convention nous sera présentée lors du prochain CA.

BB : Ce genre de problème juridiquo-syntaxique c'est à mon avis l'exemple parfait de ce qui fait avancer les choses hyper lentement. On a perdu au moins un quart d'heure sur, à mon avis, une broutille.

XR : Sans compter le nombre d'arbres morts pour retirer à 50 exemplaires (au minimum) un document dont 20 caractères ont été modifiés.

Bilan formation continue

Une présentation du bilan de la formation continue pour 1998 est faite. C'est toujours décalé puisque l'argent arrive aussi avec un décalage.

Locaux libérés et gestion du patrimoine immobilier

Sur la sécurité, les réunions avec le préfet de police, le maire de Villeneuve d'Ascq, le représentant du département ont lieu assez souvent. Le ministère a pour idée de ne pas inclure la sécurité dans le plan U3M, il veut un plan à part étalé sur 6 ans. Le maire de Villeneuve d'Ascq dit que c'est trop long et il veut donc des changements plus rapides. Un document sur la proposition de travaux est présenté pour les 6 ans.

En gros presque tous les bâtiments sont OK pour la sécurité incendie. il manque cependant les trucs pour le gaz, l'électricité basse tension, les sorbonnes, etc. Un document de travail sur une feuille A3 nous est distribué récapitulant l'état du patrimoine immobilier de l'USTL de ce point de vue là (en voici le haut et le bas). En gros il faut encore 100 millions de francs pour tout mettre aux normes.

Le président dit qu'il faut que l'on connaisse bien nos bâtiments, et que le document de travail peut nous y aider. Le ministère promet de l'argent sur les 6 ans, mais vu les demandes de la mairie (sur 1 voire 2 ans) l'USTL a fait une proposition sur 4 ans. Le travail a commencé, on votera le tout au prochain conseil.

BB : On va avoir à en faire des trucs au prochain conseil, ça risque d'être aussi chargé que celui-ci...

Il ne faut pas s'attendre à obtenir beaucoup d'argent sur le CPER pour les bâtiments nouveaux.

La mairie de Lille veut récupérer une partie des bâtiments du CUEEP de la rue angelier, qui s'étale du 9 au 11. Elle veut récupérer le 9 et déplacer les gens de Lille I et Lille III qui ne sont pas trop loin. Le problème c'est que ces solutions ne permettent pas de reloger tous les gens de Lille I. Donc en attendant la relocalisation du département GEA de l'IUT sur notre campus ils sont déplacés.

BB : J'ai pas bien compris où ils sont en attendant, ça va trop vite pour moi, on voit bien qu'ils sont pressé de partir en week-end. Faut dire aussi que vu l'ordre du jour les discussions ont été très longues ...

Le président fait un rapide récapitulatif des besoins de nouveaux bâtiments sur le campus :

Certains bâtiments vont se libérer P12, C6, Courrier, etc. La question est donc de savoir comment on réaffecte le tout. Les propositions sont de s'occuper des plus urgents d'abord :

Le président donne ses prévisions sur le CPER pour les bâtiments, en tout 300MF :

Quelques questions fusent alors :

Convention IFREMER

Ce point est reporté au prochain CA.

Demande FEDER de l'IAE

Cette demande d'argent au FEDER par l'IAE est accepté à l'unanimité.

Dissolution de l'AEREA

La gestion des contrats en cours, ainsi que les personnels de cette association seront repris par le A3.

La dissolution est acceptée à l'unanimité.

BB : Je trouve qu'avoir un CA si chargé est un peu ridicule. En fait les derniers points, dont certains ne sont pas négligeables, loin de la, on été baclés parce que beaucoup de monde était soit parti, soit pressé de partir.

Bruno BEAUFILS et quelques retouches mineures par Xavier REDON.