CA du 21 septembre 2001

Vendredi 21 septembre 2001 à 14h30

Ordre du jour

Compte-rendu

Points d'information

Le SNESup présente un texte sur le problème de l'exclusion de la recherche de certains enseignants-chercheurs à l'occasion des audits des laboratoires. Il propose d'inclure une charte de la recherche dans le contrat quadriennal. Le président rappelle l'importance des conseils de laboratoire et se dit d'accord avec l'idée d'une charte de la recherche. Par contre, il est tout à fait opposé à un contrôle de l'administration sur la constitution et le fonctionnement des conseils de labo.

L' inscription des néobacheliers est encore en diminution cette année de 10% en moyenne, jusqu'à 19% et 24% en STU et SV et 12% en SM. En fait le président nous apprend que la baisse va plutôt frôler les 15% (par rapport aux 10% du document) car il y a eu très peu d'inscriptions en septembre. La diminution des inscriptions des années précédentes se transmet cette année sur le second cycle.

Le ministère a rédigé, cet été, plusieurs circulaires sur différents points:

Habilitation de diplômes

Dans le cadre de la préparation du prochain contrat, le ministère expérimente dans notre région une procédure d'habilitation allégée qu'il veut plus globale que dans le passé. Elle devrait comprendre une présentation de la politique de formation de l'USTL par grands secteurs disciplinaires, mettant en évidence sa cohérence locale et régionale et son articulation avec la recherche et une présentation de l'offre de formation sous forme de cursus pré-licence et pré-mastaire. Un effort de lisibilité est demandé, en particulier, pour optimiser l'offre de formation de type DESS. L'explosion de l'offre dans ce domaine est jugée préoccupante. P. Caron, vice-président du CEVU, organise des réunions sur ce sujet. Une présentation plus détaillée sera faite au prochain CA. La signature du contrat est prévue pour mai/juin 2002.

Le diplôme universitaire (DU) de Compétences en Relations Humaines (CERH) est créé suite à la demande de formation diplomante des étudiants. Son avalisation par le CA avait été repoussée par la suite d'une demande de précisions par le CEVU sur la nature des intervenants. Il est désormais clair qu'il y a une majorité d'intervenants de l'USTL (dixit P. Caron). La demande d'habilitation est approuvée à l'unanimité.

Emplois 2002

La gestion des emplois a déjà été discutée en CA en groupe de travail le 17 septembre.

Enseignants-chercheurs et enseignants

Pour les Enseignants-Chercheurs, nous sommes maintenant au-dessus de la moyenne nationale. La négociation du contrat consistera à demander un accompagnement de la politique volontariste de l'USTL de redéploiement par des créations, et par un rééquilibrage du déficit en chercheurs dans la région.

XR : Ceux qui lisent régulièrement les comptes-rendus connaissent bien ces informations. Dans les années à venir il ne faut pas compter sur des créations en masse. Par contre le volant de postes offert par les départs en retraite est assez confortable (mais pas uniformément réparti sur les composantes).

Au niveau national, il y a environ 1000 créations (dont 600 enseignants-chercheurs, 261 ATER, 100 PRAG, 39 assistants médicaux et 30 PAST).

Les emplois doivent répondre aux situations différentes des composantes :

Des documents sont disponibles pour les postes d'enseignants-chercheurs. Les feuilles roses listent les postes vacants qui restent dans leurs composantes d'origine, il s'agit donc de postes acquis pour ces composantes. Les feuilles jaunes sont plus complexes, elles listent les demandes de créations et les rééquilibrages. Les postes marqués d'une étoile sont les postes liés à un rééquilibrage, il sont donc acquis. Les autres postes représentent une simple demande de création par la composante. Ces demandes de création ont été classées par l'équipe dirigeante. Dans le contexte actuel, ces postes sont loin d'être acquis.

  • Intervention : Le directeur de l'IAE intervient pour insister sur le déficit criant en enseignants de sa composante (l'équivalent de 60 postes) alors que seulement trois postes sont redéployés cette année et souhaite que la demande de création en IAE soit remontée de la sixième à la première ou à la seconde position.
  • Réponse : Le président dit que d'autres composantes peuvent faire ce genre de demande (l'IAAL, CUEEP, etc...). Une logique de pourcentage ne fait pas une politique des emplois. La politique de redéploiement ne se fait pas sans douleur et peu d'universités ont le courage de la mener. L'effort de 3 redéploiements cette année vers l'IAE (qui viennent s'ajouter aux 10 et 4 postes des années précédentes) est déjà important. Il refuse de mettre une telle demande au vote.
  • Intervention : Le directeur de l'UFR de Chimie fait remarquer que ses collègues chimistes d'autres universités se sont étonnés de la politique de redéploiements de l'USTL. Il veut aussi signaler qu'elle fragilise les directeurs de composantes par rapport aux directeurs de labos. Il faut insister auprès du ministère pour que cette politique de redéploiements soit "récompensée" par des créations.

    XR : Je crois qu'une fois il faudra que le CA refuse un rééquilibrage vers l'IEA ou les SES pour que les interventions très déplacées de leurs représentants cessent !

    La liste des demandes de création de postes est approuvée à l'unanimité moins une abstention.

    XR : J'ai voté pour. Le président note l'abstention du représentant de la Physique, le félicite de s'abstenir plutôt que de voter contre et indique qu'il enverra une lettre au ministère mettant bien en avant l'exceptionnelle politique de redéploiement de l'USTL.

    Cette année, les postes de l'IUT sont demandés séparément. M.T. Pourprix s'oppose à la demande d'un PRAG en mathématiques alors que l'UFR de maths est en sur-encadrement. S'ensuit une discussion animée entre les directeurs de l'IUT et de l'UFR de maths sur la possibilité de faire intervenir des enseignants de l'UFR de maths en IUT avec une participation effective à l'équipe pédagogique comme cela a été fait dans le cas de l'IUP QEPI. Le président Duveau sent que la liste des demandes de l'IUT pourrait être réfusée par le CA, il provoque alors un vote indicatif dont le résultat est que 12 membres sont réservés au sujet de la liste IUT (6 membres ne sont pas réservés, les autres ne prennent pas position). Comme le CA ne peut pas modifier la liste de l'IUT, le président demande à l'IUT de revoir sa copie. La liste des vacations de postes de l'IUT est voté à l'unanimité.

    XR : Je suis réservé au sujet de la liste de demandes de créations de l'IUT car il est demandé un PRAG pour la seule raison qu'il effectuera un double service d'enseignement et car cette demande est incohérente avec la politique de redéploiement de l'Université.

    AITOS

    Pour les AITOS, les créations sont aussi de 1000 postes (dont 26 infirmiers et infirmières, 1500 bibliothécaires et 42 CROUS) plus 1500 postes gagés sur ressources propres (i.e. payés directement par les universités et pas par l'état). Il n'y a pas de postes spécifiques pour la résorption de l'emploi précaire (loi Sapin). L'an dernier, il y a eu 14 créations de postes AITOS pour l'USTL. Les postes AITOS vacants sont surtout en catégorie C alors que les besoins pour la résorption de l'emploi précaire sont plutôt en catégorie A (et B). La possibilité d'augmenter le nombre d'emplois gagés est de toute façon restreinte car nous en avons déjà 71 et même en allant jusqu'à 20% (85), cela ne ferait que 14 emplois supplémentaires. Avant de s'engager trop loin dans cette direction, il faut attendre de connaître les conditions de concours pour la procédure Sapin.

    L'équipe de direction fait une proposition de classement des demandes de création de postes d'AITOS. La proposition est adoptée à l'unanimité. Insistons sur le fait qu'il faut considérer ce classement corps par corps car le ministère alloue un certain nombre de postes dans chaque corps et pas des postes génériques.

    Décision Budgétaire Modificative (DBM) 5

    Je ne comprend toujours pas grand chose aux finances de l'USTL (il faudrait que quelqu'un de la commission finances participe aux comptes-rendus), voici les bribes que j'ai attrapé au vol : La DBM est approuvée à l'unanimité.

    Répartition de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) 2001

    La répartition de la DGF est faite suivant un calcul itératif relativement compliqué qui est expliqué sur la feuille présentant les soldes affectés aux diverses composantes.

    La répartition est votée à l'unanimité.

    Budget 2002

    Il s'agit d'un projet de budget 2002 qui fait suite à la lettre de cadrage 2002.

    XR : Vous comprenez pas cette phrase, ben moi non plus mais il se fait tard. Les chiffres dans ce projet de budget sont des estimations, il ne s'agit pas de vraies dépenses. Les différentes lignes du budget sont expliquées aux membres du CA. Voici ce que j'en ai retenu :

  • Intervention : La représentante du SEMM se plaint que son budget est trop faible.

    Le budget présenté n'est pas équilibré (déficit de 5MF), il est cependant adopté à l'unanimité.

    Changement de la structure NABUCO

    Des petits changements sont apportés à la structure de NABUCO. Un laboratoire vient de se créer et il a le droit à un centre de responsabilité (CR) même si la gestion d'un CR est lourde pour une petite structure. Il y a aussi la suppression d'un des deux CR de la culture et une troisième modification que je n'ai pas noté.

    Créances non recouvrables

    Il s'agit de créances non payées et qu'il n'est pas possible ou rentable d'essayer de recouvrir. Le CA doit décider de passer ces créances en non-valeurs. Le président Duveau nous apprend que les structures AREA et AREMI ont coûté quelque chose comme 7 à 8MF à l'USTL. L'agent comptable déplore que les contrats à problèmes ne soient connus de ses services que tardivement. Le président Duveau craint que certains contrats du CUEEP (qui risquent de ne pas être honorés) finissent par coûter très cher à l'USTL. Une discussion s'engage sur le thème "il faut faire payer ce manques à gagner aux composantes fautives". Le problème est qu'il est difficile de faire porter le chapeau aux composantes, par exemple, des contrats peuvent être passés par des individus.

    Les créances sont déclarées non-valeurs à l'unanimité.

    Candidature SAIC

    Les SAIC sont des structures récentes : des services d'activités industrielles et commerciales. Il manquait un décret d'application pour les mettre en place et contrairement à toute attente ce décret est bel et bien sorti. En gros le ministère de l'éducation est obligé de mettre ces structures en place pour éviter que le ministère des finances mette les universités ayant des activités de transferts industriels en redressement fiscal.

    Un SAIC est trés lourd à mettre en place, le ministère offre la possibilité de participer à une phase d'expérimentation jusqu'en juin 2002. La responsable des relations avec l'industrie pense que l'USTL doit participer à cette expérimentation plutôt que de se voir imposer des procédures (début 2003).

    La participation de l'USTL à cette expérimentation est votée à l'unanimité.

    Programmation 2002

    Le dossier doit être déposé avant le 25 septembre 2001. Les travaux prévus sont explicités dans un document remis par Bertin de Bettignies. On en vient à parler de cogénération, c'est à dire obtenir deux fluides avec une seule source d'énergie. Dans le cas de l'USTL il s'agit de brûler du gaz pour produire du chauffage et de l'électricité. Bertin de Bettignies parle d'un investissement de 25MF avec un retour sur investissement en 10 ans pour un matériel d'une durée de vie de 20 ans. Le président donne l'assurance à Marie-Thérèse POURPRIX qu'il y aura bien un débat en octobre sur le schéma d'aménagement du campus (problème des voies en impasses). Duveau passe en revue les constructions à venir : les financements de l'IUT (180MF) et du SH3 (20MF) sont acquis. Par contre pour la maison des étudiants, l'extension de l'IAE et l'aménagement du campus 130MF sont nécessaires et seulement 40MF sont débloqués pour l'instant.

    Le dossier est accepté à l'unanimité.

    Accords de coopération

    Deux conventions sont acceptées (Afrique et Roumanie).

    Compte-rendu est rédigé par Michèle VESPERINI et Xavier REDON.