CA du 22 juin 2001

Vendredi 22 juin 2001 à 14h

Ordre du jour

Compte-rendu

Le président commence par expliquer que la programmation de deux conseils consécutifs (le 22 juin et le 29 juin) est due au nombre trés important de points à traiter et au fait qu'il faut prendre une décision pour la MACC au plus tôt.

Maison d'activités culturelles et de colloques (MACC)

Petit discours du président au sujet de la MACC. Il faut savoir que la cours des comptes a demandé à l'USTL de se retirer de la société anonyme MACC. De plus cette société a encore affiché une perte de 70KF pour cette année. Cela remet la SA MACC dans le rouge et il faudrait encore modifier son capital pour lui éviter la liquidation. La raison principale de ce déficit est l'augmentation de 120KF des charges du personnel due au licenciement d'un employé en 2000. Vous pouvez consulter quelques documents à ce sujet.

La présidence souhaite donc jetter l'éponge et provoquer la liquidation à l'amiable de la SA MACC. Dans ce cas de figure les coûts de la liquidation seront imputés au principal actionnaire : l'USTL. En particulier il faut faire appel à un liquidateur officiel dont la rémunération tournera autour de 50KF. En accord avec ce liquidateur et l'expert comptable, la direction pense que la date optimale pour cette liquidation serait le 30/9/2001, juste après un des mois les plus rentables pour la MACC. L'activité continuerait tout de même jusqu'au 31/12/2001 pour essayer de réduire au maximum le coût de la liquidation. Par contre les commandes ne pourront plus être prises après le 30/9/2001 et les personnels permanents de la MACC seront invités à trouver un emploi moins précaire.

La présidence avance un coût estimatif de liquidation de 100KF, salaire du liquidateur et frais de licenciement compris. Le président précise bien qu'il ne peut en aucun cas s'engager sur ce montant.

En ce qui concerne l'avenir : la mairie garde la propriété des bâtiments et la présidence souhaite qu'une convention s'établisse entre la ville de Villeneuve d'Ascq et l'USTL pour exploiter ces bâtiments. Il n'y aurait pas de loyer à payer en échange d'une possibilité de réservation ponctuelle de l'amphithéatre par la ville.

  • Intervention : La MACC a souvent été déficitaire, pourquoi n'en serait-il pas ainsi à l'avenir ?
  • Réponse : Le président essaye de clarifier les choses. Il dit d'abord que le destin de la SA MACC est scellé : c'est la liquidation (enfin si le vote du CA l'entérine). Par contre il faut savoir si les bâtiments de la MACC interessent l'USTL ou non. Il y a quatre solutions : L'idée est de signer une convention pour une activité "Colloques & Culture". Il faudra que l'USTL consacre une part de son budget à cette activité. La décision doit se faire en trois étapes : Le président insiste bien sur le fait que le vote pour la constitution du groupe de travail engage l'USTL à signer une convention avec Villeneuve d'Ascq.

  • Intervention : Une représentante de la ville confirme ce que vient de dire le président, en particulier que la ville ne souhaite pas constituer une régie pour gérer les bâtiments de la MACC car elle ne se sent pas compétente dans le domaine des colloques scientifiques.

    Une série d'interventions met en lumière le problème des personnels. Il faudra affecter des personnels à la MACC. De plus il est impossible d'avoir la même souplesse qu'une société anonyme, par exemple pour organiser des colloques le week-end. Le président pense qu'il est possible de déléguer des tâches à des services déjà existants : par exemple la réservation des hotels pourrait être faite par la cellule communication. Par ailleurs il n'est pas sûr que l'USTL possède des personnels capable de faire fonctionner les équipements de la MACC mais on peut envisager des reconversions.

    Suite à une intervention au sujet du vote définitif en 2002 sur la convention avec la ville, le président tient à préciser certains points :

  • Intervention : La MACC n'est pas bien adaptée à certains colloques (par exemple à ceux à couleur informatique), c'est donc pas forcement une bonne idée de vouloir en faire le lieu principal des colloques. Des salles comme l'amphithéatre de prestige de l'EUDIL sont mieux adaptées.
  • Réponse : Le président précise que la MACC sera le point central des colloques mais pas exclusif.

    On passe aux votes :

    Aménagement du campus

    Bertin de Bettignies, le vice-président de l'aménagement et de la vie du campus présente les conclusions de l'atelier Ruelle. Vous pouvez consulter le rapportde cet atelier, je n'en ferais donc pas de résumé ici. Le vice-président essaye de rassurer en indiquant que le plan de référence donne des orientations générales mais ne donne pas la réalisation concrète de ces principes et que les détails (comme l'exacte implantation des zones 30km/h) seront discutés après. Il qualifie l'étude de terminée mis à part quelques détails "fondamentaux" (je n'ai pas saisi lesquels).

    Bertin de Bettignies dit que l'évaluation chiffrée en annexe du rapport Ruelle, qui suscite des réactions négatives vue le montant (180MF, 10KF par arbre planté), sera supprimée dans le rapport final. Il justifie cette censure en indiquant qu'une part très importante de ce montant doit être payée par la communauté urbaine (il avance le chiffre de 70MF pour aménager la rocade entourant le campus et ses parkings, éléments déjà rétrocédés à la communauté urbaine).

    Le vice-président termine en donnant la liste des nouvelles constructions et des extensions prévisibles :

    Ce résumé donne l'impression d'une présentation sans histoire mais elle a bien duré 2 heures à cause de nombreuses interruptions. En fait toutes ces interruptions tournent autour du problème des bretelles plongeant dans le coeur du campus. J'ai souligné en rouge ces voies sur le plan du campus. Voici la position de la présidence par rapport à ces rues :

    XR : J'ai rarement vu Duveau monter au créneau de cette manière. Il s'est propulsé au premier rang des conseillers et a tenté de nous convaincre de façon presque physique. Il est clair qu'il est convaincu de l'utilité de ces voies, mais je n'arrive pas à savoir pourquoi.

    Plusieurs conseillers ont tenté d'expliquer qu'ils n'était pas convaincus de l'utilité de ces voies, que le personnel était aussi plutôt contre le plan de référence mais sans grand effet. En particulier le président déclare que les quelques opposants au projet ne sont qu'une minorité. Il se base sur le sondage réalisé avant le rapport de l'atelier Ruelle pour légitimer les voies pénétrant dans le campus. Il dit aussi que personne ne conteste la voie Nord-Est passant devant la station de métro Cité Scientifique.

    MV : Si, moi je la conteste si elle est complète du nord vers l'est

    Quelques conseillers parle de la difficulté de traverser la rue devant cette station de métro.

  • Intervention : La voie circulaire et ses 5 parking sont déjà à la CUDL (Communauté Urbaine De Lille), qu'en est-il des voies internes ? Vont-elles aussi passer à la CUDL.
  • Réponse : Le président dit que c'est une bonne question, que certaines Universités retocédent leur voirie à la ville mais qu'à l'USTL le problème n'est pas posé en ces termes là. La présidence a essayé de mettre au point un plan cohérent en incluant tous les partenaires : l'USTL, la CUDL et Villeneuve d'Ascq. Ce sont les autres partenaires qui ont refusé les voies en impasse. Il est évident que la rétrocession de la voirie à la ville conduit à une perte d'autonomie mais aussi à une économie.

  • Intervention : Quid de la traverse complémentaire au niveau de l'actuel tunnel piéton qui conduit du parking de l'IUT au Triolo ?
  • Réponse : C'est un projet qui est enterré au sens propre par l'implantation des nouveaux bâtiments de l'IUT.

    Le vote va porter sur le document qui résume le plan de référence présenté par l'atelier Ruelle. Après avoir dit qu'il fallait enfin trancher par un vote au sujet des voies internes, le président demande à ce que le vote porte sur le document moins le point numéro 6 qui concerne les voies internes Ouest-Sud et Nord-Est. Le vote passe avec 11 voix pour, 6 voix contre et une abstention.

    XR : J'ai voté contre bien qu'à priori le problème des voies internes ait été reporté à plus tard. Mon vote sanctionne la mauvaise foi de la direction en ce qui concerne ce plan de référence. Je déteste être pris pour un con et là franchement j'ai été servi, a peu près tous les moyens ont été mis en oeuvre pour arracher une approbation d'un plan conçu de façon arbitraire par un petit groupe de personnes : le questionnaire portant sur des sujets anodins mais servant de caution, le chantage à la sécurité (accès pompier), la tentative de tourner en ridicule les personnes tentant d'émettre un avis différent, l'analogie entre un campus et un quartier résidentiel, le chantage à la sécurité bis (problème des canalisation d'eau chaude que l'Université n'a plus les moyens d'entretenir), les jeux de mots (zone 30, tolérance à la circulation automobile, mais non on ne rajoute pas de route devant le M1 elle y est déjà, non ce ne sont pas des voies de traversée du campus), etc. De plus dans ce contexte je crains fortement que le point 6 ne soit réintroduit en douce.

    Culture

    Il est 17h30 lorsque nous commençons à discuter de culture. Nous passons d'une vingtaine de conseillers présents à une quinzaine.

    Nabil El-Haggar, vice président culture commence par faire un bilan de l'année écoulée :

    Voici les évolutions prévues pour les prochaines années (le but étant de promouvoir la culture scientifique) :

  • Intervention : Il ne faut pas qu'il y ait d'ambiguïté entre les projets culturel de l'espace culture et ceux de la future MACC.
  • Réponse : Le président dit que le projet culturel de la MACC doit être plus large que celui de l'USTL.

  • Intervention : Il existait un certain mécontentement des étudiants envers l'USTL culture. Quant-est-il aujourd'hui ?
  • Réponse : Il n'y a pas de débordement de l'USTL culture par un flot d'étudiants motivés pour monter des activités culturelles. Là où l'on voit le plus d'étudiants est pendant les spectacles car ils sont gratuits. Il y aurait aussi suffisament de monde pour doubler les ateliers mais là c'est une question de crédits. Le vice-président culture indique que l'équipement culturel fonctionne jour, nuit et week-end.

  • Intervention : Les étudiants souhaitaient l'introduction d'un bonus culture dans leur cursus. Est-ce fait ?
  • Réponse : Quelques-uns arrivent à faire passer un projet culturel dans le cadre de leur projet de fin d'études mais c'est exceptionnel. En général rien n'est prévu. Le président propose que des espaces libres soient ménagés dans les maquettes d'enseignements et que des projets culturels puissent y prendre place un peu comme cela se fait à l'EUDIL.

  • Intervention : On paye une participation aux frais dans les ateliers (ce qui n'est pas contestable) mais comme ce n'est pas une association, il n'y a pas de "conseil de gestion" et du coup les participants aux ateliers se sentent dans une position un peu consumériste ou même scolaire, vis à vis de la structure USTL culture. Il y a bien un emploi jeune chargé des relations avec les ateliers qui vient nous voir de temps en temps mais on reste dans une communication à sens unique. Il faudrait que l'atelier désigne quelques personnes pour a voir une démarche plus participative et puisse par exemple prendre en charge l'organisation de ses concerts sans se limiter a ce qui est organisé par USTL culture.
  • Réponse : Le PAF est très modeste (185F) mais il est vrai qu'il faudrait arriver à ce que les participants ne soient pas que des consommateurs. Une erreur de l'USTL culture est sans doute de ne s'adresser aux ateliers que par l'intermédiaire de l'encadrant de l'atelier. Il se dit tout a fait ouvert sur le sujet du mode de fonctionnement.

    MV : A voir à la rentrée.

    Le vice-président termine par un vibrant appel à la participation de tous et à la diffusion massive de l'information.

    Questions diverses

  • Intervention : La question des reports de crédits 2000 devrait être discutée en même temps que la DBM 4 le 29/6/2001.
  • Réponse : Le président répond que c'est bien évident.

    Une motion sur le stationnement sauvage sur le campus a été rédigée par la CIAC. Elle est adoptée à l'unanimité moins une abstention.

    XR : J'ai voté POUR.

    Une modification de l'équilibre financier du bâtiment culture est voté à l'unanimité.

    Le compte-rendu est de Xavier REDON,