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CA restreint du 21/5/2001 |
CA de l'USTL
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Vendredi 22 juin 2001 à 14h
Compte-rendu
Le président commence par expliquer que la programmation de deux conseils
consécutifs (le 22 juin et le 29 juin) est due au nombre trés important de
points à traiter et au fait qu'il faut prendre une décision pour la MACC
au plus tôt.
Petit discours du président au sujet de la MACC. Il faut savoir que
la cours des comptes a demandé à l'USTL de se retirer de la société
anonyme MACC. De plus cette société a encore affiché une perte de 70KF
pour cette année. Cela remet la SA MACC dans le rouge et il faudrait
encore modifier son capital pour lui éviter la liquidation. La raison
principale de ce déficit est l'augmentation de 120KF des charges du
personnel due au licenciement d'un employé en 2000. Vous pouvez consulter
quelques documents à ce sujet.
La présidence souhaite donc jetter l'éponge et provoquer la liquidation
à l'amiable de la SA MACC. Dans ce cas de figure les coûts de la liquidation
seront imputés au principal actionnaire : l'USTL. En particulier il faut
faire appel à un liquidateur officiel dont la rémunération tournera autour
de 50KF. En accord avec ce liquidateur et l'expert comptable, la direction
pense que la date optimale pour cette liquidation serait le 30/9/2001, juste
après un des mois les plus rentables pour la MACC. L'activité continuerait
tout de même jusqu'au 31/12/2001 pour essayer de réduire au maximum le
coût de la liquidation. Par contre les commandes ne pourront plus être
prises après le 30/9/2001 et les personnels permanents de la MACC seront
invités à trouver un emploi moins précaire.
La présidence avance un coût estimatif de liquidation de 100KF, salaire
du liquidateur et frais de licenciement compris. Le président précise bien
qu'il ne peut en aucun cas s'engager sur ce montant.
En ce qui concerne l'avenir : la mairie garde la propriété des bâtiments et
la présidence souhaite qu'une convention s'établisse entre la ville de
Villeneuve d'Ascq et l'USTL pour exploiter ces bâtiments. Il n'y aurait
pas de loyer à payer en échange d'une possibilité de réservation ponctuelle
de l'amphithéatre par la ville.
Intervention : La MACC a souvent été déficitaire, pourquoi n'en serait-il pas ainsi
à l'avenir ?
Réponse : Le président essaye de clarifier les choses. Il dit d'abord que le
destin de la SA MACC est scellé : c'est la liquidation (enfin si le vote
du CA l'entérine). Par contre il faut savoir si les bâtiments de la MACC
interessent l'USTL ou non. Il y a quatre solutions :
- Création d'une autre SA sans l'USTL pour l'exploitation des bâtiments.
- Mise en place d'une régie (mais la mairie ne s'en sent pas capable).
- Fermeture des bâtiments (la mairie ne l'envisage même pas).
- Convention entre la ville et l'USTL pour l'exploitation.
L'idée est de signer une convention pour une activité "Colloques & Culture".
Il faudra que l'USTL consacre une part de son budget à cette activité.
La décision doit se faire en trois étapes :
- Vote sur la liquidation à l'amiable de la SA MACC.
- Vote sur la constitution d'un groupe de travail pour travailler à
l'élaboration d'une convention avec la ville.
- Vote pour entériner cette convention vers le 1/03/2002.
Le président insiste bien sur le fait que le vote pour la constitution
du groupe de travail engage l'USTL à signer une convention avec Villeneuve
d'Ascq.
Intervention : Une représentante de la ville confirme ce que vient de dire le président,
en particulier que la ville ne souhaite pas constituer une régie pour gérer
les bâtiments de la MACC car elle ne se sent pas compétente dans le domaine
des colloques scientifiques.
Une série d'interventions met en lumière le problème des personnels. Il faudra
affecter des personnels à la MACC. De plus il est impossible d'avoir la même
souplesse qu'une société anonyme, par exemple pour organiser des colloques
le week-end. Le président pense qu'il est possible de déléguer des tâches
à des services déjà existants : par exemple la réservation des hotels
pourrait être faite par la cellule communication. Par ailleurs il n'est pas
sûr que l'USTL possède des personnels capable de faire fonctionner les
équipements de la MACC mais on peut envisager des reconversions.
Suite à une intervention au sujet du vote définitif en 2002 sur la convention
avec la ville, le président tient à préciser certains points :
- La constitution d'un groupe de travail doit se faire en vue de
mettre au point une convention et non pas "juste pour voir".
- Cette convention va générer des coûts non estimables pour l'instant.
Le président s'engage a donner en octobre les premières conclusions
du groupe de travail.
- La MACC devra être le lieu principal des colloques de l'Université
alors que ce n'est pas le cas actuellement. Le président indique que
des salles se louent dans l'Université à des tarifs qu'il ne connait
pas. Or ces tarifs doivent être fixés par le président (et le CA).
Intervention : La MACC n'est pas bien adaptée à certains colloques (par exemple à ceux
à couleur informatique), c'est donc pas forcement une bonne idée de vouloir
en faire le lieu principal des colloques. Des salles comme l'amphithéatre
de prestige de l'EUDIL sont mieux adaptées.
Réponse : Le président précise que la MACC sera le point central des colloques
mais pas exclusif.
On passe aux votes :
- La mise en liquidation amiable de la MACC est votée à l'unanimité.
- La mise en place d'une commission pour travailler sur l'hypothèse
priviligiée de la gestion et de l'exploitation des bâtiments de la
MACC par l'USTL est voté avec 4 abstentions.
XR : Je me suis abstenu car ce vote va conduire l'USTL à payer pour
l'exploitation des bâtiments de la MACC, structure qui n'a pas
franchement prouvée sa rentabilité et de toute façon je ne me sens pas
très compétent sur le sujet. De façon plus pratique ce vote nous (avec
Bruno Beaufils) sauve d'une participation "volontaire" à cette
commission. Hervé Baussart propose en effet que les "jeunes" se
mouillent dans ce projet mais Jacques Duveau s'y oppose car les
"jeunes" n'ont pas montré une motivation suffisante.
La composition définitive de la commission est repoussée au
29/6/2001 en espérant trouver plus de volontaires motivés.
Bertin de Bettignies, le vice-président de l'aménagement et de la vie
du campus présente les conclusions de l'atelier Ruelle. Vous pouvez
consulter le
rapportde cet atelier, je n'en ferais donc pas de résumé ici.
Le vice-président essaye de rassurer en indiquant que le plan de
référence donne des orientations générales mais ne donne pas la
réalisation concrète de ces principes et que les détails (comme
l'exacte implantation des zones 30km/h) seront discutés après.
Il qualifie l'étude de terminée mis à part quelques détails
"fondamentaux" (je n'ai pas saisi lesquels).
Bertin de Bettignies dit que l'évaluation chiffrée en annexe du rapport Ruelle,
qui suscite des réactions négatives vue le montant (180MF, 10KF par arbre
planté), sera supprimée dans le rapport final. Il justifie cette censure en
indiquant qu'une part très importante de ce montant doit être payée par
la communauté urbaine (il avance le chiffre de 70MF pour aménager la rocade
entourant le campus et ses parkings, éléments déjà rétrocédés à la communauté
urbaine).
Le vice-président termine en donnant la liste des nouvelles constructions
et des extensions prévisibles :
- Le batiment SH3 qui va s'étaler du restaurant Barrois au rond point
de la bibliothèque.
- La maison des étudiants qui devrait se construire près de l'espace
culturel.
- Le nouveau batiment de l'IUT.
- L'extension de l'ENIC (sur terrain propre à l'ENIC).
- L'extension du COSEC (120 m2 pour mise en sécurité des bureaux des
enseignants en sport).
- L'extension de la bibliothèque (peut-être au nord du bâtiment actuel).
- L'extension de l'espace culture.
- L'extension du M3.
- L'extension des serres du SN1.
- L'extension du C4 pour cause de RMN et le transfert du C14 au C13.
- L'extension du P7 pour créer un centre de ressources pédagogique
plus cohérent.
Ce résumé donne l'impression d'une présentation sans histoire mais elle
a bien duré 2 heures à cause de nombreuses interruptions. En fait toutes
ces interruptions tournent autour du problème des bretelles plongeant dans
le coeur du campus. J'ai souligné en rouge ces voies sur le
plan du campus.
Voici la position de la présidence par rapport à ces rues :
XR : J'ai rarement vu Duveau monter au créneau de cette manière. Il
s'est propulsé au premier rang des conseillers et a tenté de nous convaincre
de façon presque physique. Il est clair qu'il est convaincu de l'utilité
de ces voies, mais je n'arrive pas à savoir pourquoi.
Plusieurs conseillers ont tenté d'expliquer qu'ils n'était pas convaincus de
l'utilité de ces voies, que le personnel était aussi plutôt contre le plan de
référence mais sans grand effet. En particulier le président déclare que
les quelques opposants au projet ne sont qu'une minorité. Il se base sur
le sondage réalisé avant le rapport de l'atelier Ruelle pour légitimer les
voies pénétrant dans le campus. Il dit aussi que personne ne conteste la
voie Nord-Est passant devant la station de métro Cité Scientifique.
MV : Si, moi je la conteste si elle est complète du nord vers l'est
Quelques conseillers parle de la difficulté de traverser la rue devant cette
station de métro.
Intervention : La voie circulaire et ses 5 parking sont déjà à la CUDL (Communauté
Urbaine De Lille), qu'en est-il des voies internes ? Vont-elles aussi
passer à la CUDL.
Réponse : Le président dit que c'est une bonne question, que certaines Universités
retocédent leur voirie à la ville mais qu'à l'USTL le problème n'est pas
posé en ces termes là. La présidence a essayé de mettre au point un plan
cohérent en incluant tous les partenaires : l'USTL, la CUDL et Villeneuve
d'Ascq. Ce sont les autres partenaires qui ont refusé les voies en impasse.
Il est évident que la rétrocession de la voirie à la ville conduit à une
perte d'autonomie mais aussi à une économie.
Intervention : Quid de la traverse complémentaire au niveau de l'actuel tunnel piéton
qui conduit du parking de l'IUT au Triolo ?
Réponse : C'est un projet qui est enterré au sens propre par l'implantation des
nouveaux bâtiments de l'IUT.
Le vote va porter sur le
document
qui résume le plan de référence présenté
par l'atelier Ruelle. Après avoir dit qu'il fallait enfin trancher par un
vote au sujet des voies internes, le président demande à ce que le vote
porte sur le document moins le point numéro 6 qui concerne les voies internes
Ouest-Sud et Nord-Est. Le vote passe avec 11 voix pour, 6 voix contre et une
abstention.
XR : J'ai voté contre bien qu'à priori le problème des voies internes
ait été reporté à plus tard. Mon vote sanctionne la mauvaise foi de la
direction en ce qui concerne ce plan de référence. Je déteste être pris
pour un con et là franchement j'ai été servi, a peu près tous les moyens
ont été mis en oeuvre pour arracher une approbation d'un plan conçu de
façon arbitraire par un petit groupe de personnes : le questionnaire
portant sur des sujets anodins mais servant de caution, le chantage à
la sécurité (accès pompier), la tentative de tourner en ridicule les
personnes tentant d'émettre un avis différent, l'analogie entre un campus
et un quartier résidentiel, le chantage à la sécurité bis (problème des
canalisation d'eau chaude que l'Université n'a plus les moyens d'entretenir),
les jeux de mots (zone 30, tolérance à la circulation automobile, mais non
on ne rajoute pas de route devant le M1 elle y est déjà, non ce ne sont pas
des voies de traversée du campus), etc. De plus dans ce contexte je crains
fortement que le point 6 ne soit réintroduit en douce.
Il est 17h30 lorsque nous commençons à discuter de culture. Nous passons
d'une vingtaine de conseillers présents à une quinzaine.
Nabil El-Haggar, vice président culture commence par faire un bilan de l'année
écoulée :
- La culture représente 600m2 sur l'USTL (120m2 pour le café culturel,
le reste comprenant des bureaux)
- L'espace culture a insuflé une nouvelle vie culturelle sur le campus :
des événements sont organisés dans cet espace en moyenne 5 soirs par
semaine.
- L'espace culture est ouvert aux étudiants qui y organisent en
particulier une "scéne ouverte". A ce propos deux écoles s'opposent :
les étudiants qui pensent qu'il faut préparer ces scénes et ceux qui
préférent venir les mains dans les poches.
- Les ateliers sont un réel succès (exemple atelier chorale).
- Deux universités d'été sont organisées : une concernant l'art à l'école
en Juillet et une université Européenne en Septembre.
- Nabil El-Haggar est très fier d'avoir réussi à dépasser les 100KF
d'aide aux projets culturels étudiants.
Voici les évolutions prévues pour les prochaines années (le but étant de
promouvoir la culture scientifique) :
- Un studio de Radio Campus s'installera dans l'extension de l'espace
culture ainsi qu'une exposition d'art amateur.
- Des conférences (exemple travail sur le sens de ce que nous faisons)
et des expositions itinérantes sont prévues.
- Un projet de rencontres-diners est lancé. Il y aura des invités
extérieurs pour encadrer la discussion. Il ne s'agit pas d'une
autre forme des rendez-vous d'Archimède. Le premier thème abordé
sera la mondialisation.
- Le second projet est un festival d'étudiants étrangers (il existe des
étudiants de 85 nationalité différentes sur le campus, le but est de
les faire s'exprimer).
- Il est question de centraliser les 1% culture pour en faire un projet
cohérent (au lieu d'addition d'objets disparates).
- Il est possible de continuer la signalisation des bâtiments comme ce
qui va être fait au M1 (plaques biographiques des savants dont le
nom est donné aux salles). Pour cela il faut des volontaires pour
rédiger les biographies.
Intervention : Il ne faut pas qu'il y ait d'ambiguïté entre les projets culturel
de l'espace culture et ceux de la future MACC.
Réponse : Le président dit que le projet culturel de la MACC doit être plus
large que celui de l'USTL.
Intervention : Il existait un certain mécontentement des étudiants envers l'USTL
culture. Quant-est-il aujourd'hui ?
Réponse : Il n'y a pas de débordement de l'USTL culture par un flot d'étudiants
motivés pour monter des activités culturelles. Là où l'on voit le
plus d'étudiants est pendant les spectacles car ils sont gratuits. Il
y aurait aussi suffisament de monde pour doubler les ateliers mais
là c'est une question de crédits. Le vice-président culture indique
que l'équipement culturel fonctionne jour, nuit et week-end.
Intervention : Les étudiants souhaitaient l'introduction d'un bonus culture dans leur
cursus. Est-ce fait ?
Réponse : Quelques-uns arrivent à faire passer un projet culturel dans le cadre
de leur projet de fin d'études mais c'est exceptionnel. En général
rien n'est prévu. Le président propose que des espaces libres soient
ménagés dans les maquettes d'enseignements et que des projets culturels
puissent y prendre place un peu comme cela se fait à l'EUDIL.
Intervention : On paye une participation aux frais dans les ateliers
(ce qui n'est pas contestable) mais comme ce n'est pas une association,
il n'y a pas de "conseil de gestion" et du coup les participants aux ateliers
se sentent dans une position un peu consumériste ou même scolaire, vis à vis
de la structure USTL culture. Il y a bien un emploi jeune chargé des relations
avec les ateliers qui vient nous voir de temps en temps mais on reste dans une
communication à sens unique. Il faudrait que l'atelier désigne quelques
personnes pour a voir une démarche plus participative et puisse par exemple
prendre en charge l'organisation de ses concerts sans se limiter a ce qui est
organisé par USTL culture.
Réponse : Le PAF est très modeste (185F) mais il est vrai qu'il faudrait arriver à
ce que les participants ne soient pas que des consommateurs. Une erreur
de l'USTL culture est sans doute de ne s'adresser aux ateliers que par
l'intermédiaire de l'encadrant de l'atelier. Il se dit tout a fait ouvert
sur le sujet du mode de fonctionnement.
MV : A voir à la rentrée.
Le vice-président termine par un vibrant appel à la participation de tous
et à la diffusion massive de l'information.
Intervention : La question des reports de crédits 2000 devrait être discutée en
même temps que la DBM 4 le 29/6/2001.
Réponse : Le président répond que c'est bien évident.
Une
motion
sur le stationnement sauvage sur le campus a été rédigée par
la CIAC. Elle est adoptée à l'unanimité moins une abstention.
XR : J'ai voté POUR.
Une modification de l'équilibre financier du bâtiment culture est voté
à l'unanimité.
Le compte-rendu est de Xavier REDON,
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