ANNEXE 6
LES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
POUR L'ENSEIGNEMENT, LA RECHERCHE ET LA GESTION
Introduction
Les avancées principales relatives aux développements des TIC à mettre au bilan du précédent contrat ont été :
pour la gestion de l'Université: la mise en place de NABUCO et HARPEGE et le déploiement de l'application de scolarité RIMBAUS dans tous les secrétariats pédagogiques.
pour l'enseignement : l'introduction de l'usage des TIC dans les enseignements et le développement de la production pédagogique multimédia, la jouvence de 400 postes informatiques dans diverses formations, l'installation de 150 nouveaux postes multimédia en Centres de Ressources pour l'accès des étudiants à l'Internet, à la messagerie et aux ressources pédagogiques et documentaires, l'attribution systématique à tout étudiant d'un login, d'un mot de passe et des ressources pour que l'utilisateur puisse automatiquement s'ouvrir une boîte aux lettres, le câblage de tous les amphis... Ces opérations ont été réalisées dans le cadre du contrat quadriennal précédent et avec l'aide du Fond Européen de Développement Régional (FEDER).
Diverses composantes sont parties prenantes dans le développement des TIC. C'est ainsi que le ministère a récemment sélectionné 2 projets de « Campus numérique » proposés par l'USTL parmi les 11 projets de niveau 2 attribués sur le plan national. Il s'agit de « IUT en ligne » avec Lille 1 comme porteur du projet et C@mpusSciences avec Paris VI.
pour le développement du Service Commun de Documentation : l'achat et l'installation d'un Système Intégré de Gestion et les développements locaux pour l'accès aux fonds documentaires.
pour la recherche : l'achat avec l'aide de la Direction de la Recherche et du FEDER d'un supercalculateur de puissance importante (100 Gflops) pour le développement du calcul intensif dans la région.
Pour faire suite au déploiement important de moyens acquis au cours du précédent contrat et qui ont permis dans certains cas de combler nos retards et dans d'autres d'affirmer nos points forts, la demande de l'USTL s'inscrit dans la continuité du plan stratégique pour le développement des STIC défini par le Conseil d'administration. Le développement programmé de la FOAD demande par exemple le renforcement des capacités du réseau, son accessibilité permanente et une qualité de service irréprochable. Pour la recherche, après l'installation d'un supercalculateur, les années qui viennent verront l'arrivée de nouveaux chercheurs (CNRS et INRIA) ayant pour missions les développements matériels et logiciels des STIC. La construction d'un centre de ressources multimédia conséquent est prévu dans un proche avenir. L'USTL a aussi décidé de se doter de moyens informatiques d'aide à la décision et de pilotage et pour cela, est candidate à l'expérimentation des « entrepôts de données » proposée par l'AMUE. Elle veut par ailleurs développer sa communication notamment à travers son site WEB et son Intranet. L'outil informatique continuant à se développer en nombre et en puissance, les demandes en maintenance du parc et en sécurisation des données sont en forte augmentation. Des outils pour l'automatisation des sauvegardes des serveurs seront acquis et un plan de sauvegarde plus général étendu aux secteurs administratifs et aux laboratoires sera entrepris. Il offrira la possibilité d'une sauvegarde régulière à distance et/ou l'accès à un serveur de fichiers et/ou à un robot de gravure de CD-Roms pour les documents les plus sensibles et les plus importants. Des études sur la maintenance à distance des matériels sera entreprise. Le problème du remplacement de l'autocommutateur par des dispositifs de téléphonie sur IP devrait être étudié. Le CRI est déjà chargé de l'annuaire et de ses développements : annuaire LDAP.
A l'USTL, le SEMM (Service d'Enseignement sur Mesure Médiatisé) et le CRI (Centre de Ressources Informatiques) sont chargés, chacun dans leurs domaines respectifs, de la mise en œuvre des technologies de l'information et de la communication.
Le CRI , qui regroupe en son sein le Service Informatique de Gestion, le Service Réseau et les équipes « Systèmes » et « Etudes et Développements » est plus spécialement chargé des équipements et de l'assistance en matériels et logiciels aussi bien en pédagogie, qu'en recherche et gestion. Il gère le réseau et assure la maintenance des serveurs d'intérêt général : pour la scolarité, les services comptables et financiers, le WEB de l'Université, le Système Informatique de Gestion du SCD, des serveurs « multimédia », du serveur « Campus » du SEMM, des DNS, des serveurs de messagerie, des serveurs de calcul,…
Le SEMM, service général de l'Université créé en 1998, a entre autres, pour missions:
la coordination des pratiques pédagogiques liées à l'introduction des TIC, la mise en œuvre de l'enseignement sur mesure, la capitalisation et la production de ressources multimédia, l'animation des Centres de Ressources multimédia et l'aide à la formation aux nouvelles techniques et pratiques pour les enseignants.
LE CENTRE DE RESSOURCES INFORMATIQUES (CRI).
La structure.
Le Centre de Ressources Informatiques (CRI) de l'Université est un Service Commun regroupant en une même entité :
la cellule réseau (1 IR, 3 IE et 2 techniciens) chargée du développement, de l'installation et de la maintenance du réseau informatique de l'établissement dispersé sur un campus comportant plus de 50 bâtiments sur 110 hectares, de la messagerie, du nommage, et de l'annuaire de l'USTL (développement d'un annuaire LDAP). Un ingénieur est en charge des centres de ressources communs du bâtiment de DESS et des caches WEB locaux et régionaux. L'équipe a aussi la responsabilité technique de la plaque régionale NOROPALE.
le service informatique de gestion (1 IR, 2 IE, 4 techniciens) chargé des applications de scolarité, de gestion comptable de l'établissement et de gestion des personnels de l'établissement.
le centre de ressources et d'aide aux utilisateurs dont les activités sont partagées entre :
l'aide à la recherche et aux laboratoires
la formation des utilisateurs et des personnels : UNIX et administration UNIX, NT , C et C++, Fortran, HTML, Java, SQL, Messagerie, réseau, ...
la participation au développement des centres de ressources pour étudiants et des applications liées à la pédagogie (multimédia en particulier) en liaison avec le SEMM
le développement de bases de données documentaires en liaison avec le SCD et les bibliothèques d'UFR, la maintenance du parc de postes du SCD
la maintenance et la gestion de serveurs d'intérêts communs : serveur Web de l'Université, serveur de News régional, serveur FTP à vocation nationale, serveur logiciel national, serveur « An 2000 » national, …
la participation aux travaux de l'OFIP et du Pôle Universitaire Européen de Lille
la distribution régionale de logiciels dans le cadre des opérations menées par le ministère
la mise en place de bases de données et d'interrogation de ces bases à travers l'INTERNET
l'aide aux développements et à la parallèlisation de logiciels de calcul en exploitation sur la machine parallèle
Ce personnel se repartit dans 3 équipes :
Equipe Système : Administration de la machine parallèle et aide aux utilisateurs pour les solutions matérielles, Centre de Ressources (10 postes pour les étudiants ERASMUS), (1IR, 3 IE et 2 techniciens)
Etudes et Développements : (4 IR, 4 IE, 2 techniciens) qu'on peut répartir de la manière suivante :
1,5 IR pour l'aide aux développements des logiciels de calcul intensif
1 IE pour le développement des bases de données et leurs utilisations
0,5 IR pour les développements `multimédia' avec le SEMM
1 IR , 0.8 IE et 1 technicien pour les bases de données documentaires et l'aide au SCD
1 IR et 0.8 IE pour l'aide donnée à l'OFIP et au Pôle Universitaire Européen dans le domaine des statistiques: Observatoire Régional des Enseignements Supérieurs (ORES).
1 IE et 0.8 technicien pour les services Web, FTP,....
Distribution logiciels, recopies de CD Rom, gestion des commandes (1 IE, 0.8 secrétaire) pour les régions Nord - Pas de Calais et Picardie
L'activité du CRI est coordonnée par :
un directeur (enseignant-chercheur, professeur de physique)
et un directeur technique (IR)
secondés par un secrétariat de deux membres
(1 IE informaticien de gestion et 0.8 secrétaire).
Evolution de la structure et des services
Depuis une petite dizaine d'années, l'évolution des missions des services informatiques a été considérable. A l'USTL, on est passé d'un Centre Interuniversitaire du Traitement de l'Information (CITI) basé sur un service centralisé régional autour d'une machine centrale à un Centre de Ressources Informatiques (CRI) dont les services sont plus recentrés sur les besoins internes de l'Etablissement mais avec des missions plus étendues notamment dans la gestion du réseau et des ressources multimédia pour la pédagogie et la documentation.
Le CRI a cependant conservé un certain nombre de missions régionales (expertise technique du réseau régional, missions auprès du Pôle Universitaire Européen et jusqu'à peu de temps, la gestion comptable de certains Etablissements) et nationales (participation aux développements du produit PAIE de l'AMUE, participation au Groupe Logiciel , distributions des supports, administration de serveurs d'utilité nationale,…). Il faut y ajouter depuis peu, la mise à disposition pour la région de moyens de calcul intensif.
En interne, de nouvelles demandes ont vu le jour, notamment celle d'assistance technique aux utilisateurs dues à la multiplication des postes informatiques. L'Université a décidé de répondre à ces besoins en cherchant à mutualiser les moyens et en affectant au CRI des postes de techniciens ou d'adjoint technique chargés de renforcer l'équipe « systèmes » pour gérer les ressources commune et résoudre les problèmes rencontrés dans les composantes. L'équipe « Etudes et Développements » a maintenant à prendre en charge la montée en puissance du supercalculateur alors que l'équipe « réseau » va se voir confier la gestion de nouveaux services liés à la visioconférence et à la gestion de serveurs vidéo. Quant au service informatique de gestion, il a en charge les problèmes liés à la modernisation et tout récemment le projet « entrepôt de données » que l'Université a décidé de mettre en place.
LE SERVICE COMMUN D'ENSEIGNEMENT MEDIATISE (SEMM)
La structure et les équipements du SEMM
Le SEMM s'est constitué autour d'une équipe constituant son « noyau dur » de 9 enseignants qui a pour mission l'animation des équipes enseignantes, la production de cours multimédia, la gestion des centres de ressources et la recherche sur l'évaluation des pratiques pédagogiques liées aux TIC.
Cette équipe encadre une équipe d'informaticiens composée d'un ingénieur d'études, d'un analyste programmeur, d'un technicien et de 8 emplois jeunes. Le SEMM s'appuie aussi sur une équipe de professionnels de la vidéo comportant un ingénieur et 2 techniciens.
La structure de production comporte actuellement : 9 postes de développements informatiques et 2 postes de montage vidéo mais le SEMM travaille aussi en synergie avec le Centre de Production Audiovisuelle (CPAV) du CUEEP qui met à disposition une régie et un plateau de tournage.
Enfin le SEMM assure l'animation et la coordination des Centres de Ressources : 4 centres de ressources de 16 postes et 3 nouveaux Centres de Ressources de respectivement de 50, 55 et 60 postes. Les Centres de Ressources sont connectés par un VLAN spécifique sur un réseau à 100Mb/s. Les postes sont sous Windows 98 et leur usage nécessite une authentification à partir du NIP et d'un mot de passe. Ils ont accès aux serveurs de CD-Rom du SEMM et du SCD, à l'Internet par le navigateur de AIE (Archimed Internet Explorer) et à la_messagerie.6.2.1 Infrastructures de réseau de l'établissement
6.2.1.1 Structure coordinatrice
Le réseau du campus de l'USTL est géré par le Service Réseau du CRI.
Ce service est composé d'un ingénieur de recherche, de 3 ingénieurs d'études et de 2 techniciens.
Infrastructure en place
Le réseau de campus en place actuellement est constitué d'une épine dorsale ATM sur laquelle sont connectés des commutateurs Ethernet 10/100BaseT équipé d'un port ATM OC3 155 Mb/s (cf. schéma page suivante).
Le réseau de campus de l'USTL est commun aux 5 établissements du DUSVA (Domaine Universitaire Scientifique de Villeneuve d'Ascq):
Université des Sciences et Technologies de Lille
Institut d'Electronique et de Micro-électronique du Nord
Ecole Nouvelle d'Ingénieurs en technologie de la Communication
Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille
Ecole Centrale de Lille
Le réseau du campus permet à ces établissements de communiquer entre eux et d'avoir accès à RENATER via leur prise commune du réseau régional NOROPALE.
Le campus en quelques chiffres:
59 bâtiments connectés
50 km de fibres optiques
6000 postes de travail connectés
2400 personnels (enseignants, chercheurs, AITOS)
plus de 22000 étudiants en formation initiale et 17000 étudiants en formation continue
44 laboratoires
Le déploiement du réseau ATM du campus de l'USTL a commencé en 1996. L'extension de ce réseau à l'ensemble du campus de l'USTL est opérationnelle depuis mi-1997.
Configuration représentée sur le schéma page précédente :
commutateurs ATM 155Mbps : 4 CellSwitch CS1000 et 4 CellSwitch CS3000
16 commutateurs Ethernet/ATM: 3 Yellow Ridge (12 ports 10BaseT) et 13 Orange Ridge (12 ports 10/100 BaseT)
1 Route Serveur primaire + 1 Route Serveur redondant
1 System Manager pour l'administration du réseau
Un commutateur ATM MainStreet 36170 est utilisé pour les liaisons en ATM natif avec les universités de Lille2 et de Valenciennes. Ces liaisons, mises en œuvre dans le cadre de l'évolution de NOROPALE, sont en service depuis janvier 1999.
Le backbone du réseau de campus décrit précédemment se prolonge dans chacun des 59 bâtiments par un réseau interne composé de commutateurs et de répéteurs Ethernet.
Sites externes de l'USTL raccordés au réseau du campus :
IUT du Recueil à Villeneuve d'Ascq (2 Mb/s)
IUT GEA à Villeneuve d'Ascq (2 Mb/s)
IAE (Institut d'Administration des Entreprises) à Lille (2 Mb/s)
CUEEP (Centre Université Economie d'Education Permanente) à Lille (256 Kb/s)
CUEEP à Sallaumines (NUMERIS)
CUEEP à Tourcoing (NUMERIS)
Les débits de ces raccordements devraient pouvoir évoluer avec la baisse des coûts des accès fournis par les opérateurs.
Les entités suivantes sont raccordées en cascade sur la prise NOROPALE de l'USTL :
Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) à Villeneuve d'Ascq (2 Mb/s)
Ecole d'Architecture de Lille situé à Villeneuve d'Ascq (64Kb/s)
Forum des Sciences à Villeneuve d'Ascq (NUMERIS)
Depuis septembre 2000, une préfiguration en technologie Gigabit Ethernet a permis de valider sur le terrain la cohabitation des VLANs (Réseaux virtuels) du réseau ATM et des VLANs IEEE 802.1Q.
Cette préfiguration est limitée à quelques Catalyst 3524 (24 ports 100BaseT et de 2 ports Gigabit Ethernet) interconnectés en 1000BaseSX ou 1000BaseLX.
Une première phase de validation des fonctionnalités de routage intégré dans un commutateur, communément appelé L3 Switching, est prévue courant 2001.
Demande dans le cadre du contrat 2002-2005
On constate que le nombre de machines à connecter sur le réseau continue encore à croître.
Mais ce sont surtout les besoins en terme de débits qui sont en très forte croissance par la généralisation progressive de l'usage des applications multimédias (vidéo via navigateur HTML, serveur Vidéo à la demande,…). Ces applications génèrent des flux élevés.
Le développement des usages des applications multimédias correspond à une demande tant pour la recherche que pour l'enseignement.
En outre la diffusion d'informations vers les étudiants par des équipements vidéo connectés au réseau du campus dans les bâtiments d'enseignement va être source de flux nouveaux et importants. Cette diffusion d'informations via le réseau du campus sera plus performante que celle faite actuellement avec l'ancien réseau analogique mis en place en 1989.
De même, le système de sauvegarde des fichiers par le réseau et l'application «Entrepôt de Données» vont aussi générer un trafic important.
Un autre type de flux nouveau envisageable à terme est la téléphonie sur IP.
Cette augmentation constante des flux impose d'assurer l'évolution des infrastructures réseaux au niveau du campus entre les bâtiments et en interne dans les bâtiments.
Pour ceci, une évolution progressive en technologie Gigabit Ethernet est nécessaire en intégrant des fonctions de réseaux virtuels (IEEE 802.1Q), de gestion de priorités des flux (IEEE 802.1p) et de routage intégré dans les commutateurs (L3 Switching).
Il faut bien sûr continuer à développer la politique de réseaux virtuels (24 VLANs à ce jour sur le campus). Elle permet en particulier de cloisonner les réseaux pédagogiques entre-eux et vis à vis des réseaux des personnels; ceci pour des raisons de contrôle de flux et de sécurité tant en interne sur le campus que vers l'extérieur.
Il faudra aussi que l'évolution du réseau permette une migration progressive vers le protocole IPv6 au niveau cœur de réseau. Le support de ce protocole sera incontournable dans les années à venir.
Le scénario d'évolution envisagé est le suivant:
2002: passage en Gigabit Ethernet de l'axe secteur Mathématique (CRI)-secteur Physique
2003: ajout secteur EUDIL, IEMN, Trigone/CUEEP, Centrale et LML
2004: ajout secteur Chimie/Sciences Humaines et secteur IUT
2005: ajout secteur Sciences Naturelles
Une mise à niveau du routeur de site vers NOROPALE/RENATER sera nécessaire tant au niveau des performances qu'au niveau des nouvelles fonctionnalités (Ipv6, Firewall intégré, gestion des priorités des flux,…).
En ce qui concerne les sites déportés de l'USTL (IAE, CUEEP, IUT,…), on peut espérer que les offres des opérateurs du type InterLan (Ethernet 10 Mb/s voire Ethernet 100Mb/s) deviennent accessibles en terme de prix d'ici un an ou deux.
Cela donnerait à ces entités éloignées une qualité de service comparable à celles se trouvant sur le campus.
Les routeurs d'extrémité de ces sites, mais aussi les infrastructures réseaux internes, devront donc évoluer pour supporter les augmentations de débits et les nouvelles fonctionnalités et en particulier la gestion des priorités pour les différents flux (multimédia, interactifs, gestion administrative,…).
Un autre nouveau besoin, qui commence à se manifester de façon notable, est la visioconférence (téléréunions, cours à distance,…).
Il existe sur le campus des salles permettant la visioconférence via NUMERIS (protocole H320) et depuis peu un équipement fonctionnant sur IP (protocole H323).
Le principal intérêt de ce dernier est qu'il est utilisable de n'importe quelle salle ou bureau équipé d'une prise Ethernet. Par contre, la qualité de service n'étant pas encore assuré de manière courante sur les réseaux IP, il peut être parfois nécessaire de relayer les flux par NUMERIS dont la qualité de service est garantie.
Pour ceci, il sera nécessaire à moyen terme d'équiper le campus d'une passerelle H320/H323.
Estimation financière de la demande réseau
Evolution du cœur de réseau de campus (commutateurs Fast Ethernet et Gigabit Ethernet, L3 Switching Ipv4 et Ipv6, IEEE 802.1Q, IEEE 802.1p,…)
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1850 KF HT |
Evolution des réseaux internes des bâtiments (commutateurs Fast Ethernet et Gigabit Ethernet, IEEE 802.1Q, IEEE 802.1p,…)
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2150 KF HT |
Amélioration de la connectivité des sites distants de l'USTL (routeurs d'extrémité, commutateurs Fast Ethernet et Gigabit Ethernet, IEEE 802.1Q, IEEE 802.1p,…)
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650 KF HT |
Evolution du routeur de site (puissance de routage, Ipv6, gestions de priorités des flux, interfaces Fast Ethernet et Gigabit Ethernet, fonction de Firewall intégré,…)
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350 KF HT |
Passerelle H320/H323 |
100 KF HT |
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Total HT sur 4 ans |
5 100 KF HT |
Total TTC sur 4 ans |
6 100 KF TTC |
Le câblage interne des bâtiments est financé sur fonds propres.
Sur la période du contrat précédent (1998-2001), cela représente un montant de 800 KF TTC.
Pour la période de prochain contrat (2002-2005), cela devrait représenter environ 800 KF TTC.
La proportion de l'utilisation de l'infrastructure réseau, faisant l'objet de la demande, par les différentes populations d'utilisateurs correspond à:
Recherche |
50 % |
Enseignement |
40 % |
Gestion |
10 % |
6.2.2 - Les moyens informatiques pour l'enseignement, la recherche et la gestion.
6.2.2.1- Les équipements communs hébergés au CRI
Serveurs pour la gestion :
Scolarité : dec AS 2000, 1 proc alpha, 128 Mo RAM, 16 Go disque
NABUCO : bull escala, 4 procs, 512 Mo RAM, 24 Go disque
HARPEGE 1 : bull powerpc, 1 proc, 256 Mo RAM, 13 Go disque
WEB Gestion : Gateway G6-300, 384 Mo RAM, 4 Go disque
Serveurs pour la pédagogie et le SCD :
CAMPUS VIRTUEL 1 : DELL pe6400, 4 procs, 2Go RAM, 300 Go disque
CAMPUS VIRTUEL 2 : DELL pe6400, 2 procs, 2 Go RAM, 54 Go disque
serveur de CD-ROMs : DELL pe 4300, 2 procs, 512 Mo RAM, 76 Go disque
système intégré de gestion du SCD.
Serveurs d'intérêt général :
Groupe logiciel : DELL pe 2300, 2 procs, 1 Go RAM, 59 Go disque
Support Microsoft : DELL pe 4400, 2 procs, 1 Go RAM, 236 Go disque
LISIDIP : DELL pe 1300, 1 proc, 512 Mo RAM, 15 Go disque
FTP : DELL pe 4400, 2 procs, 1 Go RAM, 236 Go disque
Serveurs WEB et autres:
WEB USTL : DELL pe 4300, 2 procs, 1 Go RAM, 25 Go disque
Stockage BAL : DELL pe 4400, 2 procs, 1 Go RAM, 170 Go disque
Développements : DELL pe 2400, 1 proc, 512 Mo Ram, 42 Go disque
Videotex :DEC5000/240
Serveurs Equipe Réseau :
NEWS : DEC AS 1000, 1 proc, 256 Mo RAM, 13 Go disque
DNS master : TRANSTEC, 2 procs, 512 Mo RAM, 8 Go disque
DNS slave : TRANSTEC, 2 procs, 512 Mo RAM, 8 Go disque
Serveur POP étudiants : DELL pe 2300, 2 procs, 512 Mo RAM, 30 Go disque
proxy-étudiants : TSB, 2 procs, 1 Go RAM, 35 Go disque
proxy-reserve : DELL pe 2100, 1 proc, 200 Mo RAM, 6 Go disque
cache NOROPALE : Net Appliance
supervision réseau : 3 stations SUN (sparc5, ultra 1 et sparc 20)
analyse trafic : DELL GX110, 1 proc, 256 Mo RAM, 40 Go disque
Serveurs de calcul :
IBM RS6000/SP : 64 procs, 64 Go RAM, 520 Go disque
Serveur de logiciels : DEC AS4000, 1 proc, 1 Go RAM, 70 Go disque
10 postes Centre de Ressources « ERASMUS » ouvert du lundi au vendredi de 8h00 à 19h00.
10 postes salle de formation
6.2.2.2 - Demande dans le cadre du contrat 2002-2005
1°) - Un système automatisé de sauvegarde
pour la recherche, l'enseignement et la gestion.
Les systèmes informatiques étant de plus en plus nombreux et hétérogènes et le nombre de serveurs continuant à croître, la sauvegarde des données devient de plus en plus lourde à réaliser, au détriment de la sécurité (risques d'erreurs de manipulation, augmentation des intervalles entre les sauvegardes, complexité des restaurations).
Il est nécessaire de repenser l'ensemble des procédures de sauvegardes et de mettre en place un ensemble logiciel et matériel en rapport avec ces nouvelles procédures.
On propose un déploiement en deux étapes :
Mise en place d'une solution interne au C.R.I. permettant de sauvegarder les systèmes qui y sont localisés, y compris les systèmes hébergés pour le compte des composantes (représentant 40 % des données) ; cette première phase permettra de valider une configuration matérielle et logicielle.
Evaluation, adaptation, extension aux ressources informatiques de l'Université
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1ère étape : SITE PILOTE : CRI
Le premier trimestre 2001 sera caractérisé par un accroissement important des machines et des données gérées par le CRI; la quantité de données à sauvegarder atteindra 1000 Go pour les machines « Recherche - Enseignement », 100 Go pour les machines « Gestion » et environ 100 Go pour les postes de travail individuels du CRI.
Caractéristiques actuelles des sauvegardes du C.R.I.
Matériels de sauvegarde :
1 DLT 5 Go amovible (pour Windows NT)
1 DLT 10 Go externe fixe sur serveur Unix (Digital Unix AS4000)
1 DLT 20 Go interne sur un serveur Windows NT (DELL Poweredge 4300)
1 DAT DDS 3 interne sur un serveur Windows NT (DELL Poweredge 1300)
Logiciels de sauvegarde :
Les machines Windows NT sont sauvegardées par NTBACKUP (le programme standard de Windows NT), soit sur lecteur/enregistreur à bandes (« dérouleur ») connecté directement à la machine, soit par l'intermédiaire du réseau.
La plupart des machines Unix sont sauvegardées par amanda (logiciel du domaine public) qui permet de centraliser les « dumps » des « partitions disques » de plusieurs clients sur le dérouleur d'un « serveur ».
Sur certaines machines Linux on effectue les sauvegardes des « partitions disques » par copie d'un disque vers un autre disque ; le même principe est également appliqué pour certains disques système de Windows NT en complément à NTBACKUP, afin de faciliter une éventuelle restauration du disque système (avec l'utilitaire Symantec Norton GHOST).
Les machines Unix bénéficient d'une sauvegarde complète hebdomadaire et de sauvegardes incrémentales journalières ; les machines Windows NT sont sauvegardées complètement une fois par mois. Il n'y a pas de sauvegarde systématique des postes de travail individuels.
Caractéristiques du nouveau dispositif
Le C.R.I. propose de mettre en place un nouveau dispositif cohérent de sauvegardes répondant aux critères suivants :
Utilisation d'un seul logiciel pour tous les systèmes d'exploitation courants et pour toutes les machines, serveurs ou postes de travail individuels
Centralisation des sauvegardes : dérouleur(s) sur une seule machine
Sauvegarde rapide (parallélisation)
Automatisation des sauvegardes : planification, robot de changement de bandes automatique, longue durée d'autonomie (utilisation d'une librairie de bandes).
Fiabilité des médias de sauvegarde
Interface "conviviale"
Restaurations aisées, basées sur des catalogues (pas de nécessité de lire les bandes pour lister les objets sauvegardés)
Possibilité de sauvegarde et de restauration sous le contrôle de l'utilisateur.
Configuration matérielle et logicielle retenue - Coûts
Après évaluation concrète réalisée durant l'année 2000 sur les trois logiciels suivants :
Computer Associates Arcserve IT
Quadratec Time Navigator
Veritas Netbackup
On a retenu le logiciel Veritas Netbackup associé à une librairie de bandes et deux lecteurs/enregistreurs DLT 35/70 Go d'origine Overland vendue par Compaq, pour un coût matériel de 175 000 FF HT (31.252 euros), un coût logiciel de 237.000 FF (39.180 euros) et une maintenance logicielle annuelle de 50.000 FF. (cf tableau ci dessous)
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2ème étape : GENERALISATION (mise en place : mi-2003)
Remarque : L'expérience acquise lors de la première étape permettra bien évidemment d'affiner progressivement les propositions suivantes.
Accroissement important des quantités de données
Augmentation du nombre de « clients ».
L'accroissement du nombre de machines bénéficiaires du dispositif de sauvegarde est logiquement recommandée, car il est évident qu'elle permettra d'accroître significativement le niveau de sécurité des données de l'Université. On citera comme candidats prioritaires à une sauvegarde systématique, les postes de travail utilisés pour la gestion administrative (services centraux et « secrétariats d'UFR », environ 100 postes), mais on proposera également d'étendre le service de sauvegarde aux postes de travail des personnels de l'Université et de mettre à la disposition de ces personnels un gros serveur de fichiers dont le CRI assurera la sauvegarde.
Augmentation des quantités de données à sauvegarder et à conserver et nouvelles applications (Entrepôt de données) :
Indépendamment de l'augmentation du nombre de machines à sauvegarder, il faudra faire face à l'accroissement « naturel » des quantités de données stockées sur chaque machine, chaque serveur obsolète étant remplacé par une machine ayant une capacité de stockage beaucoup plus importante ; par exemple, le serveur « généraliste » actuel, d'une capacité de stockage de 70 Go sera remplacé prochainement par une machine ayant une capacité de 200 Go ; un autre exemple est celui des postes de travail individuels (capacité « normale » des disques durs de micro-ordinateurs début 2001 = 20 Go…).
Concernant les durées de conservation, il faut signaler que les données administrative devront être, par obligation/recommandation, conservées pendant de longues périodes. On peut prévoir pour cela la possibilité d'utiliser un robot de gravure de CD-Roms dont le cRI va faire l'acquisition.
Nouveaux projets
Le CRI héberge un calculateur parallèle IBM SP3 (64 processeurs) qui devra être prochainement pris en compte : cette machine qui a une capacité disque de 400 Go (à terme 800 Go) ne sera pas incluse immédiatement dans le dispositif de sauvegarde « pilote », mais devra l'être plus tard dans la phase II.
Conséquences : nécessité d'adaptation des matériels et des logiciels
Une première évolution matérielle concernera le réseau : il sera nécessaire de donner un accès réseau avec un débit suffisant aux machines à sauvegarder. Si, pour certaines machines, des accès type Ethernet 100 Mb/s Full Duplex ne suffisaient pas, il faudra fournir des accès
Gigabit Ethernet comme c'est prévu dans les évolutions de l'infrastructure réseau. Dans certains cas particuliers pour les gros serveurs, il serait envisageable de construire un réseau logique spécifique (VLAN) et donc de doter ces serveurs d'une interface réseau supplémentaire.
Concernant les matériels de sauvegarde, il faudra en accroître les capacités par utilisation des nouvelles technologies ayant une capacité de 100 Go par support et des débits approchant les 15 Mo/s (technologie LTO -IBM, HP-, ou Super-DLT -Quantum-), ce qui impliquera très certainement l'acquisition de nouveaux robots-librairies.
Le logiciel de sauvegarde choisi lors de la première phase (Veritas Netbackup) nécessitera forcément des mises à jour ayant un coût :
pour prendre en compte les nouveaux matériels et les nouveaux systèmes d'exploitation (mise à jour du logiciel serveur)
pour prendre en compte les nouveaux « clients » (licences client supplémentaires)
pour s'adapter à la nouvelle taille du réseau de sauvegarde (plusieurs serveurs de sauvegarde, répartis sur le Campus)
Estimation des coûts de la phase II.
Par comparaison aux coûts de la première phase, le coût matériel peut être estimé à 60.000 euros H.T. (393.574 FF) et le coût logiciel à 70.000 euros (459.170 FF).
Evaluation des coûts pour la PHASE I
Coût d'une configuration "Sauvegardes automatisées" : exemple |
Basée sur la proposition la moins disante Société APX |
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Désignation |
Qté |
P.U. Brut |
Remise |
P.U. Net |
Montant H.T. |
Changeur automatique Compaq TL891 (produit d'origine Overland = Overland LXB) |
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Module de base 10 cartouches + 2 lecteurs DLT7000 |
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Garantie 3 ans dont 1 an sur site en J+1 |
1 |
159660 |
31 |
110165,4 |
110165,4 |
Module d'extension 16 emplacement supplémentaire avec matériel de pilotage |
1 |
47100 |
31 |
32499 |
32499 |
Câble SCSI différentiel pour librairie - 5m |
1 |
510 |
0 |
510 |
510 |
Country kit FR |
1 |
110 |
0 |
110 |
110 |
Rack 36U |
1 |
12240 |
0 |
12240 |
12240 |
Garantie 3 ans sur site en H+4 |
1 |
11600 |
15 |
9860 |
9860 |
Cartouches DLT Compact Tape IV |
20 |
460 |
0 |
460 |
9200 |
|
|
|
Total Matériel HT |
|
174584,4 |
Logiciel Veritas Netbackup |
|
|
|
|
|
Module Master serveur pour Windows NT/2000 |
|
|
|
|
|
Licence support Drive (utilisation librairie) |
1 |
45740 |
32 |
31103,2 |
31103,2 |
Module client Unix |
2 |
27440 |
32 |
18659,2 |
37318,4 |
Module client Windows NT/2000 serveur |
16 |
7310 |
32 |
4970,8 |
79532,8 |
Module client W9X, Mac (packs de 10) |
11 |
7310 |
32 |
4970,8 |
54678,8 |
Module Open Transaction Manager pour Windows NT |
1 |
4574 |
32 |
3110,32 |
3110,32 |
Kit Media/Documentation V3.3 |
11 |
0 |
32 |
0 |
0 |
|
1 |
1820 |
32 |
1237,6 |
1237,6 |
|
|
|
Total Logiciel HT |
|
206981,12 |
PC serveur de sauvegarde |
1 |
30000 |
0 |
30000 |
30000 |
|
|
|
Total PC : |
|
30000 |
|
|
|
Grand Total H.T. : |
|
411565,52 |
Maintenance logicielle annuelle (en cours de négociation) : |
|
|
|
|
|
Support téléphonique 5j/7 - 12h/jour |
|
|
|
|
|
Mise à jour mineures et majeures |
|
|
|
|
|
Livraison de corrections applicatives |
1 |
55410 |
9 |
50423,1 |
50423,1 |
|
|
|
|
|
|
2°) - Un serveur UNIX pour les licences logicielles, les applications WEB et sauvegarde de fichiers sous Unix et une machine NT pour le WEB et le service de fichiers sous Windows.
La machine « à tout faire » du CRI a été acquise il y a 5 ans. Il s'agit d'un serveur DEC AS4000, monoprocesseur, 1 Go RAM, 70 Go disque. Il a de nombreuses fonctions : hébergement des B.A.L. des personnels, hébergement de la plupart des serveurs WEB: ( administratifs, étudiants, composantes, sauf celles des laboratoires ), serveur de fichier (Samba) pour le personnel du CRI, serveur de licences logicielles : MAPLE (50 licences et 550 utilisateurs), NAG, UNIRAS (30000 appels en 2000), Tex/Latex, un accès au logiciel ANSYS, diverses applications de statistiques: SAS, SPSS, une base Oracle et des bases de données documentaires. Ce serveur est utilisé autant pour la recherche que pour des travaux pratiques d'étudiants.
La machine est arrivée à saturation et notre but est de la remplacer par deux serveurs ayant des fonctions distinctes :
Un serveur UNIX pour le service des licences logicielles utilisées par les chercheurs et les TP, gestion de formulaires et bases de données des sites WEB gérés par Apache. Ce serveur sera aussi utilisé comme serveur de fichiers (accès NFS par les machines UNIX du Campus).
Un serveur NT sera affecté à la gestion de formulaires et bases de données des sites WEB gérés sur NT/IIS/SQL dont le nombre s'accroît régulièrement. Ce serveur sera aussi utilisé par les développements de bases de données documentaires (Sindoc successeur de Texto) et comme serveur de fichiers pour les machines Windows du Campus.
Estimation des coûts :
|
Coût HT |
Machine UNIX (type Alpha Serveur Compaq ES40, 2 procs, 400 Go) |
600 000 F |
Machine NT (type DELL PE6400) |
150 000 F |
3°) - Pour la gestion : chantier « pilotage de l'Université et informatique décisionnelle » .
L'USTL a répondu à l'appel à projets de l'AMUE pour être site pilote pour le développement d'une informatique d'aide à la décision et à la construction d'un entrepôt de données regroupant les bases des applications informatiques pour la gestion comptable, pour la scolarité, la gestion des personnels, etc…
L'évaluation (février 2001) des coûts liés à ces développements est le suivant :
Désignation des produits |
Montant Net HT |
Montant TTC |
Entrepôt de données ETL Data Stage d'Informix |
156 800 |
187 532 |
Oracle 8i |
109 248 |
130 661 |
Business Objects |
28 571 |
34 170 |
Poste NT d'administration |
13 605 |
16 272 |
Serveur type Alpha serveur DS20 |
161 937 |
193 676 |
Total |
470 162 |
562 314 |
Le projet sera mis en œuvre avant la signature du contrat et les moyens informatiques seront déployés provisoirement sur une machine abritant le serveur HARPEGE.
Seul un serveur (type alpha DS20) sera demandé dans le cadre du contrat.
Le serveur RIMBAUS (mise en service en juillet 1996) devra être remplacé rapidement. Il recevra en plus de la base « scolarité » une application concernant les charges et potentiels d'enseignement.
3°) - Lisidip
C'est l'un des plus petit serveur du Centre mais il a une grande importance par son contenu. D'abord mis en place par les informaticiens de Jussieu à l'initiative de la Présidence de Paris VI et de l'Association Université & Entreprise, il est destiné à faire connaître les formations de 3ème cycle: principalement les DEA et les DESS des Etablissements. Faute d'avoir à Paris VI les moyens humains de son évolution, l'USTL en a été le nouveau dépositaire à partir de 1999.
Une refonte complète en a été faite début 2000. Utilisant dans sa première version une base ORACLE, il est maintenant construit autour de SQL-Serveur moins coûteux et possède une interface permettant aux Etablissements qui le désirent d'entrer directement leurs données à travers le WEB. Remis en service au milieu de l'année 2000, le nombre de diplômes enregistrés a augmenté de 25% et le serveur compte à ce jour 1250 diplômes. 30000 appels ont été effectués en 6 mois de temps. En attendant que d'autres moyens soient mis en place (ONISEP ?), il serait, de l'avis même des SCUIO qui l'utilisent, très dommageable de ne pas poursuivre son exploitation, d'autant plus que son administration ne demande plus de moyens humains considérables.
Le coût de l'opération matériel et logiciel (licence SQL-serveur) s'élève à environ
70 kF TTC
4°) - Mise à niveau pour les serveurs des services « réseau » et gestion :
Un certain nombre de machines seront à remplacer au cours des quatre ans à venir :
En 2002 : Serveur RIMBAUS (serveur scolarité) (juillet 1996) 150 KF HT
En 2003 : Relais de messagerie, DNS , annuaires (LDAP,…) 100 KF HT
Serveur NABUCO (septembre1997) 150 KF HT
En 2004 : Proxy /cache 50 KF HT
En 2005 : Serveur de BAL (étudiants et chercheurs) 100 KF HT
Tableau récapitulatif général en KF HT:
|
Pedag. |
Recher. |
Gestion |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
Sauvegarde Phase I FP (Fonds propres) CQ(Contrat Quadriennal) |
40% |
50% |
10% |
200 250 |
|
|
|
Sauvegarde Phase II FP CQ |
30% |
60% |
10% |
|
250 600 |
|
|
Serveur UNIX de licences et fichiers FP CQ |
40% |
50% |
10% |
100 500 |
|
|
|
Serveur NT (WEB) FP CQ |
40% |
50% |
10% |
|
150 |
|
|
Chantier de pilotage FP CQ |
|
|
100% |
310 160 |
|
|
|
LISIDIP FP CQ |
100% |
|
|
|
|
70 |
|
Serveur RIMBAUS FP CQ |
|
|
100% |
75 75 |
|
|
|
Messagerie, DNS FP CQ |
40% |
50% |
10% |
|
100 |
|
|
Serveur NABUCO FP CQ |
|
|
100% |
|
75 75 |
|
|
Proxy cache FP CQ |
50% |
50% |
|
|
|
50 |
|
Serveur de B.A.L. FP CQ |
30% |
60% |
10% |
|
|
|
50 50 |
Total FP (Fonds propres) |
|
|
|
685 |
325 |
|
50 |
Total CQ (demande contrat) |
|
|
|
985 |
925 |
120 |
50 |
Total |
|
|
|
1670 |
1250 |
120 |
100 |
TOTAL GENERAL : 3 140 KF HT /4ans soit 3 755 KF TTC /4 ans
TOTAL DEMANDE CONTRACTUELLE : 2 080 KF HT /4ans
TOTAL FONDS PROPRES 1 060 KF HT /4ans
6.2.3 - Les nouvelles technologies pour l'enseignement.
6.2.3.1) - Equipement en serveurs de création et de distribution de ressources pédagogiques
Depuis 4 ans maintenant le SEMM s'est équipé d'un serveur de ressources pédagogiques et documentaires qui alimente 6 centres de ressources accessibles à l'ensemble des étudiants de l'USTL et ouvrant la consultation sur 300 postes informatiques ainsi que sur le centre de ressources multimédia de la bibliothèque universitaire. Ce serveur est également accessible de l'extérieur aux étudiants et enseignants de l'USTL.
Le SEMM installe, courant mars 2001, 2 serveurs destinés à administrer et gérer le Campus virtuel d'Archimed permettant ainsi de mettre à disposition de tous les étudiants qu'ils soient en présentiel ou à distance un bureau virtuel sur leur ordinateur de manière à assurer une meilleure qualité de communication et de services pédagogiques.
L'USTL s'est également engagée dans la mise en place de l'EAD et de ce fait se voit obligée d'assurer un service fiabilisé d'accès aux serveurs de ressources pédagogiques.
L'ensemble de ces nouvelles pratiques rend indispensable la mise en place, au niveau du serveur de ressources pédagogiques, d'une nouvelle solution plus fiable, dite de « clustering » qui permettrait d'assurer une disponibilité sans restriction et une large souplesse des systèmes stratégiques. Ce système de cluster autoriserait la connexion de plusieurs systèmes accédant en commun à des données stockées sur un système RAID. Le cluster offrirait alors la possibilité de faire prendre la relève d'un serveur défaillant par un autre serveur pouvant le remplacer, ce qui se traduirait pour l'utilisateur par une très courte interruption de service à peine perceptible et contribuerait ainsi à une efficacité maximum dans la distribution des ressources pédagogiques à nos étudiants qu'ils soient en présentiel ou à distance.
coût de l'investissement : 500 kF TTC
Le SEMM, pour sa production pédagogique, qui au fil des ans s'accroît, utilise un serveur de développement et d'archivage qui est amené à gérer de plus en plus de documents sources qu'il faut actualiser et mettre à jour en fonction des dernières technologies en cours. En particulier il gère au niveau national le site de référence du projet PCSM-Université en Ligne qui accueille déjà 600 h de formation multimedia et qui en accuellera bientôt 600 autres.
Ce serveur de développement est un outil de travail indispensable pour la structure du service de part le fait que les producteurs sont multi sites : centre de production du SEMM, centres de ressources , bureaux des enseignants chercheurs…
Le SEMM envisage donc de faire évoluer son serveur actuel vers un serveur plus efficace et plus fiabilisé qui lui permettre de continuer à produire et gérer l'ensemble des ressources qu'il produira.
coût de l'investissement : 200 kF TTC
6.2.3.2) - Equipement en matériel pour l'audiovisuel
Objectifs :
La diffusion de contenu audio et vidéo en Intranet et sur le réseau Internet à l'aide des nouveaux outils de compression.
L'enregistrement de cours et de conférences dans le cadre de la Vidéo à la Demande (V.O.D.)
La communication interne par les réseaux IP.
La fabrication de ces médias à l'aide des nouveaux outils adaptés
Qu'il s'agisse du domaine de la communication ou de celui de la formation, la diffusion de contenus audio et vidéo est devenu incontournable aujourd'hui et se trouve au cœur de toute stratégie de développement
Les grands projets actuellement en place ou en cours d'intégration (le e-learning, l'Enseignement à Distance « EAD », le dispositif régional de formations ouvertes et à distance « FOAD »…), la poursuite du projet inter-universitaire pour la mise à disposition des ressources pédagogiques du 1er cycle auprès des étudiants, l'enregistrement de conférences à des fins de banques d'images consultables et leur diffusion en direct sur le réseau ainsi que l'évolution du mode de diffusion de Canal Campus vers un système utilisant des moyens plus actuels, mieux adaptés à l'infrastructure évolutive de l'USTL et développés spécifiquement pour les réseaux IP, obligent l'université à se tourner vers de nouveaux modes de transmission utilisant la technologie du streaming.
Le streaming audio-vidéo ainsi que la compression et le stockage des médias dans les standards informatiques comme le MPEG1 et le MPEG2 voire le MPEG4 sont des moyens devenus incontournables pour l'enseignement de demain et nécessitent un investissement en moyens matériels et humains indispensable pour une université comme Lille1.
Ce projet doit permettre :
La réception en direct ou en VOD (vidéo à la Demande) de contenus vidéos à partir d'ordinateurs multimédias connectés à Internet.
D'utiliser les streamers tels que : Réal G2 de RealNetworks, Windows Media de Microsoft et QuickTime d'Apple. (Les trois systèmes référencés et utilisés sur le Net).
D'encoder les images en utilisant une compression adaptée afin de réduire le débit nécessaire à sa transmission.
De monter et habiller les images afin de les rendre compatibles avec ces nouveaux compresseurs.
D'enregistrer et de diffuser en direct les conférences données sur le campus de l'USTL.
De diffuser sur le réseau IP (WebTV)
Via un e-mail vidéo et un studio web de communiquer en images et en son à l'ensemble des enseignants connectés sur le réseau.
De fournir des vidéos, du son et de l'image synchronisée (technologie SMIL) dans le cadre des projets E.A.D. (enregistrements de cours…)
Pourquoi le CPAV se positionne-t-il sur ce projet ?
Depuis son implantation sur le Campus de Villeneuve d'Ascq, le CPAV a été reconnu pour son professionnalisme, son sérieux et son adaptation aux nouvelles technologies. Les différents travaux réalisés et sa méthode de travail adaptée ont fait du CPAV le service phare de l'USTL pour tout ce qui concerne la production de sons et d'images et cela aussi bien dans le cadre de l'enseignement que dans celui de l'événementiel. De plus, en assurant plus de 500 heures de cours dans le domaine du multimédia, il a su répondre au mieux à l `aide de moyens techniques adaptés aux besoins pédagogiques des enseignants de l'université de Lille1.
Enfin, son implantation et son environnement actuel (plateau TV, éclairage, régie, salles climatisées) font du CPAV l'infrastructure adaptée aux nouvelles technologies nécessaires dans le cadre d'un tel projet.
Moyens matériels à prévoir :
Pour l'enregistrement de cours, de conférences où d'événementiels et leurs diffusions en direct sur un réseau IP :Mini-régie portable et encodeur Web (permet de commuter plusieurs sources vidéo, de titrer et de diffuser en temps réel sur le Web en temps réel ; débits ajustables de 28 à 300 Kb)
Station portable complète : 220 000 F TTC
Enregistrement en DV du direct sur bande numérique pour un stockage en pleine qualité.
Magnétoscope DV : 17 000 F TTC
Serveur vidéo équipé de la partie serveur de stream 70 connections simultanées.
Poste serveur vidéo à la demande et serveur de stream : 120 000 F TTC
Poste de stockage de médias (images, sons, vidéos…) :
Station complète : 40 000 F TTC
Pour l'habillage et le montage d'images et de sons et leurs encodages au formats adaptées pour le streaming :
Deux stations de montage et d'encodage (exports vers les standards tels que : avi, mpeg1, mpeg2, quicktime, réalvidéo, windows media file. Fonction d'authoring DVD)
Les deux stations complètes : 200 000 F TTC
Enregistrement et directs à partir du plateau :
Régie de plateau numérique avec décors virtuels : 180 000 F TTC
Création et stockage sur DVD :
Station d'authoring DVD : 50 000 F TTC
Pour la diffusion d'images avec un public présent :
Un vidéo projecteur + un portable
L'ensemble complet : 60 000 FTTC
Pour l'encodage hard (en live) de vidéos analogiques :
Encodeur vidéo temps réel, entrée YC et Composite
deux stations complète : 100 000 F TTC
Pour l'habillage de plateaux par incrustation :
Permettre d'intégrer un plateau virtuel lors d'une émission en direct (TV Web)
Le système complet : 18 000 F TTC
Pour la prise de vues lors d'enregistrements hors plateau :
Caméras aux nouveaux standard numériques DV + pieds + connectique
2 caméras miniDV : 50 000 FTTC
Pour l'enregistrement sonore de conférenciers :
Micros cravates émetteur
Ensemble de deux micros cravates : 15 000 F TTC
Adaptation / modifications de la régie actuelle + connectiques :
Modifications de meubles / séparation / cables : 40 000 F TTC
Soit un total à prévoir de 1 110 000 F TTC
Moyen humain à prévoir :
Assistant Ingénieur Audio-visuel, (compétences en multimédia, création de sites et streaming vidéo)
Version 5 6 Mars 2001
Version 5 7 Mars 2001
Version 5 18 Mars 2001 Février 2001