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CA du 17/09/1999 |
CA de l'USTL
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Mercredi 29 septembre 1999
- Recrutement des Moniteurs d'Initiation à l'Enseignement Supérieur -
rentrée 1999
BB : Je n'étais pas convoqué à cette réunion, et n'y ai donc pas
participé.
Compte-rendu
Les membres du CA restreint (les enseignants) était invités à cette
commission, je me suis senti bien seul : l'assemblée était très
majoritairement constituée de directeurs de DEA et d'UFR.
Le vice-président Hervé Bossart introduit la réunion en disant qu'un
travail a déjà été mené par les écoles doctorales pour classer les candidats
au Monitorat (voir le document numérisé). Il ajoute que Lille I est
habituée à avoir beaucoup de postes de moniteurs et que c'est en train de
changer car les Universités nouvelles font des demandes pour pallier aux
probables mouvements d'enseignants induits par les départs en retraite (les
MdC des Université nouvelles allant remplacer les PR partis en retraite dans
les Universités plus anciennes).
C'est au tour du directeur du CIES, Maurice Porchet, de prendre la
parole. Il indique que les CIES viennent d'être expertisé par l'inspection
générale et fait un discours de politique générale :
- Allègre veut que le système d'initiation à l'enseignement se
poursuive. Le directeur du CIES le suit parfaitement sur ce point. Par
contre Allègre souhaite intégrer le CIES dans les IUFM. Le directeur du
CIES souhaite au contraire un rapprochement avec les établissements
(conventions). Par ailleurs, il va falloir crédibiliser le système. Le
bilan actuel sur 100 moniteurs est de 10% de démissionnaires, 20% ne
souhaitant pas candidater Maître de Conférences, 20% n'ayant pas le
niveau pour candidater Maître de Conférences et de 50% recrutés sur un
poste de Maître de Conférences.
- Le CIES doit avoir une politique prospective : il faut mettre des
postes de moniteurs dans les composantes où l'on veut faire des
recrutements dans les 5 ans à venir. Il n'est pas question de mettre des
moniteurs dans des composantes uniquement parce qu'elles ont un besoin
ponctuel d'enseignants. Les critères pour cette prospective sont les
effectifs des étudiants, le nombre de départs en retraite et la
politique de l'établissement (en terme de création de postes et de
re-déploiement). Le directeur du CIES cite comme exemple les composantes
Physique et Chimie où des recrutements sont à prévoir pour cause de
futurs départs en retraite et les composantes Biologie et Sciences
Economiques qui ne doivent pas compter sur leurs besoin en enseignants
pour avoir plus de postes de moniteurs. Selon cette politique il est
normal que Lille I reçoive un grand nombre de postes de moniteurs
(départs en retraite pour 50% des postes de Lille I dans les 10 ans à
venir), peut être pas 50% des postes de la région comme cela se faisait
mais 30% semble raisonnable.
- Le directeur insiste sur le fait que le système doit devenir crédible :
la vérification de l'assiduité des moniteurs aux formations va être
vérifiée. Au bout de deux ans les moniteurs n'ayant pas assisté à leurs
20 séances de formation ne seront pas reconduits (les moniteurs peuvent
être excusés pour une ou deux séances mais pas plus). Cette vérification
se fera aussi pour les moniteurs ayant commencé l'année dernière (un
courrier leur sera adressé pour les prevenir). Le directeur insiste sur
le fait que le contrat du Monitorat doit être respecté, les moniteurs
ont des avantages (paye, ATER spécifiques, etc.), il faut les
mériter. Pour les nouveaux moniteurs une réunion les mettant en garde
aura lieu le mardi 5 octobre 1999 à 17h30 au bâtiment A3 en salle du
conseil.
- Suite à une intervention, le directeur du CIES dit que le ministère va
bientôt sortir les heures des moniteurs du potentiel des composantes (ce
n'est pas le cas actuellement). Hervé Bossart précise que la politique
de l'établissement sera de sortir les heures de Monitorat des potentiels
pour les discussions autour des créations de poste mais d'en tenir
compte pour les affectations d'heures complémentaires.
BB : C'est exactement ce qu'il avait dit lors d'un séminaire sur
l'évaluation organisé par le CIES en fin d'année dernière. C'est un peu un
leitmotiv depuis qu'il est arrivé à la tête du CIES l'année
dernière. Au moins il est tenace !
Après la politique générale le directeur du CIES indique que l'USTL reçoit
84 postes de moniteurs cette année (et pas 90 comme prévu à cause d'un
problème de ligne budgétaire). Dans ces 84 postes sont inclus les postes de
moniteurs normaliens. Le directeur insiste sur le fait que les postes de
moniteurs normaliens acceptés par les laboratoires sont déduits des postes
globaux alloués à l'UFR correpondante.
Les différentes sections sont ensuite examinées :
- Mathématiques : L'UFR de mathématiques reçoit 4 postes de
moniteurs normaliens. Comme indiqué plus haut, il ne reste plus de poste
pour un moniteur classique. Un problème s'est posé pour une agrégée
locale qui ne peut donc pas avoir de poste de monitrice sur la fac. Elle
a un poste de moniteur (donnés en priorité aux agrégés) mais les cours
sont à faire à Lens. Les directeurs d'UFR doivent se renseigner pour
savoir si un moniteur normalien a demandé un poste localement pour s'y
opposer si besoin est.
- Informatique : Secteur en expansion, pas de moniteur chômeur en
informatique. La date de début d'allocation de recherche d'un candidat
n'est pas connu, JL Dekeyser est prié de contacter l'administration à ce
sujet.
- Physique : Certains moniteurs ont effectué 100% de leur charge
en tutorat (la nouvelle méthode d'enseignement, ça n'a rien à voir avec
les tuteurs des moniteurs). La limite est de 50%, le tir sera corrigé
cette année (il est à noter que c'est les moniteurs qui avaient demandé
à faire 100% de tutorat, pas la composante).
- Géologie : Les moniteurs ont du mal à trouver un emploi.
- Chimie : Seulement deux postes cette année (4 l'an passé). Les
moniteurs sont bien formé mais ont du mal à trouver un emploi.
- Economie : Les candidats proposés à l'administration l'ont été
sans concertation globale. En conséquence la candidate classée seconde
est dégommée remplaçée par un autre candidat (dans un autre DEA).
- Sociologie : Les deux allocataires en sociologie sont partis à
l'étranger donc exceptionnellement un monitorat est accordé à un
allocataire en seconde année (une consigne - pas un texte - impose de
donner exclusivement des monitorat en première année d'allocation).
- Gestion : Deux demandes de monitorat en seconde année
d'allocation ont été déboutées.
Le directeur du CIES rappelle que les moniteurs doivent sévir en premier
cycle. Il concède que l'on peut déroger à cette règle (dans les écoles par
exemple) mais qu'il faut pas exagérer (des moniteurs ne font aucun
enseignement en premier cycle). Il dit aussi que le rôle de tuteur doit être
pris plus au sérieux et reconnu (le directeur de thèse ne peut être tuteur).
Il semble que rien n'interdit aux étrangers d'être moniteurs (le directeur
va se renseigner). Les allocations de recherche peuvent être données aux
étrangers ayant fait leurs études supérieures en France. Il semble que pour
les Européens de l'Est la contrainte des études en France peut être relaxée.
La liste des moniteurs est votée à l'unanimité.
Xavier REDON
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